Sixte III

Sixte III (ou Xystus III) est le 44e évêque de Rome et pape de 432 à 440. Dans la liturgie catholique, il est commémoré le (le à Rome).

Sixte III
Image illustrative de l’article Sixte III
Portrait imaginaire. Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs (mosaïque du milieu du XIXe siècle).
Biographie
Nom de naissance Sixtus ou Xystus
Naissance Vers
Rome
Décès
Rome
Pape de l'Église catholique
Élection au pontificat
Fin du pontificat

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Romain de naissance, il est un membre influent de l'entourage des papes Zosime, puis Boniface Ier et Célestin Ier. Après avoir apparemment penché pour le pélagianisme, il se rallie à une stricte orthodoxie après un échange de lettres avec saint Augustin. Son élection le n'est donc pas une véritable surprise.

Son action se concentre surtout sur la politique de construction d'édifices religieux. La basilique Sainte-Marie-Majeure est la première grande basilique mariale construite en hommage direct à Marie, mère de Jésus. Le titre de « Theotokos » (Mère de Dieu), répandu en Orient, vient de lui être accordé par le concile d'Éphèse (431). L'édifice est érigé à l'emplacement de la basilique construite par le pape Libère (352-366). Le 5 août 434, Sixte III consacre la basilique Sainte-Marie-Majeure, évènement inscrit sur l'arc triomphal de la basilique[1].

Une seconde basilique, celle de Saint-Laurent-la-Grande, est élevée à côté de celle construite par l'empereur Constantin Ier pour le même saint. On lui doit également le baptistère du Latran.

Dans ses rapports avec les Églises d’Orient, il cherche l'apaisement, surtout après la crise du nestorianisme. Mais il défend avec vigueur ses prérogatives sur l'Illyrie face aux revendications du patriarche de Constantinople.

Sixte III meurt le et son successeur est Léon Ier. Selon l'Église catholique de Rome, sa fête est le 19 août[2].

Basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.

Notes et références

  1. Victor Saxer , Sainte-Marie-Majeure. Une basilique de Rome dans l'histoire de la ville et son Église, 2001 ; compte-rendu d'Éric Palazzo 2005
  2. .

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