Gamma Ursae Majoris
Gamma Ursae Majoris (γ UMa / Gamma Ursae Majoris) dans la Désignation de Bayer est une étoile binaire[1] de la constellation de la Grande Ourse.
(γ UMa / γ Ursae Majoris)

Ascension droite | 11h 53m 49,8s |
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Déclinaison | +53° 41′ 41″ |
Constellation | Grande Ourse |
Magnitude apparente | +2,41 |
Localisation dans la constellation : Grande Ourse ![]() ![]() |
Type spectral | A0Ve + K2V[1] |
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Indice U-B | 0,02 |
Indice B-V | 0,00 |
Vitesse radiale | −13 km/s |
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Mouvement propre |
μα = 107,8 mas/a μδ = 11,16 mas/a |
Parallaxe | 38,99 ± 0,68 mas |
Distance |
84 ± 1 al (25,6 ± 0,4 pc) |
Magnitude absolue | 0,36 |
Masse | 2,7 M☉ |
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Rayon | 3 R☉ |
Luminosité | 72 L☉ |
Température | 9 500 K |
Désignations
Nomenclature et histoire
Phecda est le nom à présent approuvé par l’Union astronomique internationale (UAI)[3].
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. C’est l’arabe مراقّ الدبّ الأكبر Faḫḏ al-Dubb al-Akbar, « la Cuisse de Grand Ours » qui s’inscrit tardivement dans le cadre de la représentation grecque reprise par astronomes arabes au IXe siècle[4]. Dans sa traduction du زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437), Thomas Hyde (1665) donne la transcription ‘Phacht AlDub AlAcber’[5]. En passant par l’intermédiaire du philologue Friedrich Wilhelm Lach (1796) qui donne ‘phacht el-dub el achbar’[6], Johann Elert Bode s’en saisit une première fois sous la forme simplifiée Phacht[7]. Immédiatement après, le palermitain Giuseppe Piazzi (1814) retourne à directement à Thomas Hyde pour donner lui aussi la forme simplifiée Phecda[8]. Les deux formes vont passer au XIXe siècle dans les catalogues, mais c’est celle de Piazzi qui va prévaloir [9].
Description
Pour la plupart des observateurs de l'hémisphère nord, elle est plus connue comme étant l'étoile en bas à gauche formant la benne du Chariot. Avec quatre autres étoiles de cet astérisme bien connu, Phecda forme un vrai amas lâche d'étoiles appelé le courant d'étoiles de la Grande Ourse. Comme les autres étoiles de l'amas, c'est une étoile moyenne de la séquence principale pas très différente du Soleil, bien que plus chaude, plus brillante et plus grande.
Le nom traditionnel vient de l'arabe فخذ faxð, la "cuisse" (de l'ours).
Liens externes
- (en) Gamma Ursae Majoris sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) James B. Kaler, « Phecda », sur Stars
Référence
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gamma Ursae Majoris » (voir la liste des auteurs).
- (en) S. Egg et al., « Circumstellar habitable zones of binary-star systems in the solar neighbourhood », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 428, no 4, , p. 3104 (DOI 10.1093/mnras/sts257, Bibcode 2013MNRAS.428.3104E, arXiv 1210.5411)
- (en) * gam UMa -- Emission-line Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) IAU, « Star Names ». »
- Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, p. 180.
- (la) Thomas Hyde, « Tabulae Long. ac Lat. Stellarum Fixarum ex Observatione Ulugh Beighi, Tamerlanis Magni Nepotis, Oxonii : Henry Hall, 1665, Commentarii, p. 11. »
- (de) Friedrich Wilhelm Lach, « Beitrag zur orientalischen Sternkunde », in Algemeine Bibliotek der biblischen Litteratur, Bd. VII, Stück 4, 577-651, Leipzig : Weidmann, 1796, p. 400. »
- (la) Johann Elert Bode, Uranographia, sive astrorum descriptio viginti tabulis aeneis incisa ex recentissimis et absolutissimis astronomorum observationibus, Berlin : apud autorem, 1801, pl. VI.
- (la) Giuseppe Piazzi, Præcipuarum stellarum inerrantium positiones mediæ ineunte sæculo XIX : ex observationibus habitis in specola Panormitana ab anno 1792 ad annum 1813, éd. Panermi : ex regia typ. militari, 1814, p. 78.
- Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 142.
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