Nelson Sargento

Nelson Sargento, nom de scène de Nelson Mattos, né le à Rio de Janeiro et mort le dans la même ville, est un compositeur, chanteur, plasticien, acteur et écrivain brésilien.

Nelson Sargento
Nelson Sargento lors d'un concert au Sesc Esquina, à Curitiba, en 2007.
Biographie
Naissance
Décès
(à 96 ans)
Rio de Janeiro
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Ordre du Mérite culturel (en) ()

Biographie

Nelson Mattos naît le à Praça Quinze, dans le centre de Rio de Janeiro[1]. Il est le fils de Rosa Maria da Conceição et d'Olímpio José de Mattos[2].

À l'âge de huit ans, il est déjà membre de l'ancienne école de samba Azul e Branco, du quartier de Morro do Salgueiro[3]. Il vit à Morro do Salgueiro jusqu'à l'âge de 12 ans, date à laquelle il déménage avec sa mère à Mangueira[4]. C'est là qu'il est initié à la samba par son beau-père, Alfredo Português[4].

Bien que principalement associé à l'Estação Primeira de Mangueira, une école de samba dont il est l'une des figures de proue, Nelson commence la samba dès son enfance à Morro do Salgueiro, le berceau d'autres groupes de samba dans le quartier de Tijuca, à Rio[5]. C'est là qu'il commence à jouer du tambourin et à pratiquer le chant[5].

Il sert dans l'armée de 1945 à 1949 et porte son nom de scène jusqu'à la fin de sa vie[4].

Dans les années 1960, il rejoint le groupe A Voz do Morro, aux côtés de Paulinho da Viola, Zé Kéti, Élton Medeiros, Jair do Cavaquinho, José da Cruz et Anescarzinho do Salgueiro[1].

Nelson Sargento est le partenaire de compositeurs tels que Cartola, Carlos Cachaça (pt), Darcy da Mangueira (pt), João de Aquino (pt), Pedro Amorim (pt), Daniel Gonzaga (pt) et Rô Fonseca[1].

Il compose des succès tels que Agoniza, mas não morre, Cântico à natureza, Encanto da paisagem, Falso amor sincero, Século do samba et Acabou meu sossego[1].

En 1997, il reçoit le prix Kikito de la meilleure bande sonore au Festival du film de Gramado pour le court métrage Nelson Sargento da Mangueira, du réalisateur Estêvão Pantoja[1]. Il joue également dans les films Minuit, de Walter Salles et Daniela Thomas, et Orfeu, de Cacá Diegues[1].

Nelson Sargento écrit les livres Prisioneiro do mundo et Um certo Geraldo Pereira[1]. Il est également plasticien[6].

Fin de vie et mort

Il reçoit la deuxième dose du vaccin contre le coronavirus le , il est diagnostiqué avec la maladie le , lorsqu'il est admis à l'Institut national du cancer (INCA (pt)) de Rio de Janeiro pour traiter un cancer de la prostate[1].

Nelson Sargento meurt le dans sa ville natale à l'âge de 96 ans[5].

Références

  1. (pt) « Nelson Sargento, ícone do samba, morre aos 96 anos por complicações da covid-19 », sur brasil.elpais.com, (consulté le ).
  2. (pt) André Diniz et Diogo Cunha, « Nelson Sargento », dans 1979 : O ano que ressignificou a MPB, Garota FM Books, (lire en ligne)
  3. (pt) « Nelson Sargento », dans Enciclopédia da música brasileira : erudita, folclórica, popular, vol. 1, (lire en ligne), p. 526
  4. (pt) « Nelson Sargento: 90 anos de um sambista de alta patente », 22 juillet 2014, mis à jour le 24 juillet (consulté le ).
  5. (pt) « Nelson Sargento, voz elegante de Mangueira, fica imortalizado pelo amor sincero ao samba », sur g1.globo.com, .
  6. (pt) « Nelson Sargento (1924-2021) », sur cmjornal.pt, (consulté le ).

Liens externes

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