National Association for the Advancement of Colored People
La National Association for the Advancement of Colored People (en français : Association nationale pour la promotion des gens de couleur), en général désignée par son sigle NAACP, est une organisation américaine de défense des droits civiques. Elle a été fondée en 1909 à la suite du Niagara Movement, qui avait été créé en 1905 par W. E. B. Du Bois. En 1910, elle lance The Crisis, son principal organe de presse.


Fondation |
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Sigle |
(en) NAACP |
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Zone d'activité | |
Type |
Association à but non lucratif |
Forme juridique | |
Siège | |
Pays | |
Langue |
Membres |
1 million |
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Fondateurs |
Moorfield Storey (en), Mary White Ovington, W. E. B. Du Bois |
Président |
Derrick Johnson (en) |
Budget |
25,84 millions dollars (2018) |
Chiffre d'affaires | |
Site web |
IRS |
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Dans son domaine, elle est l'une des organisations les plus anciennes et les plus influentes aux États-Unis.
Sa mission est « d'assurer l'égalité des droits politiques, éducatifs, sociaux et économiques de tous les citoyens et éliminer la haine raciale et la discrimination raciale ». Son nom, conservé par tradition, constitue l'un des derniers exemples d'utilisation de l'expression « gens de couleur ».
La NAACP décerne chaque année l'« Image Awards for achievement in the arts and entertainment » (Prix de l'Image pour une réussite exemplaire dans le domaine des arts et du divertissement), ainsi que la Médaille Spingarn qui récompense un Afro-Américain pour ses contributions remarquables.
Histoire
Difficultés historiographiques pour aborder la NAACP


La NAACP est l'organisation la plus importante et la plus ancienne pour la défense des droits civiques. Elle est fondée en 1909 par un groupe de réformateurs sociaux blancs et d'intellectuels afro-américains. Après la seconde Guerre mondiale la NAACP comprend environ 500 000 adhérents qui sont à jour de leur cotisation. Pour de nombreux Afro-Américains, le sigle NAACP est le symbole du refus d'être considérés comme des « citoyens de seconde classe ». En revanche pour de nombreux suprémacistes blancs, présents principalement dans les États du sud des États-Unis la NAACP est un groupe d'extrémistes, d'agents de l'étranger ayant pour but de subvertir la ségrégation raciale, garantie des relations « harmonieuses » entre les ethnies. Même si la NAACP fait figure d'arrière garde depuis l'adoption de différentes lois fédérales comme celle des années 1960 prohibant toutes les lois et réglementations ségrégatives sur l'ensemble des États-Unis, il demeure que la NAACP reste l'organisation afro-américaine la plus importante. Pour l'historien August Meier (historien) (en) spécialisé dans l'histoire de la NAACP, il est difficile d'estimer son rôle quant à la conquête de la liberté et de l'égalité des droits civiques en faveur des Afro-Américains, il demeure que la NAACP est le parent pauvre de de l'historiographie des droits civiques. Avis partagé par l’historien Charles W. Eagles (en) qui fait remarquer, non sans étonnement, qu'il n'y a pas un seul historien qui a écrit un livre consacré à la NAACP, contrairement à d'autres mouvements dédiés à la promotion des AfroAméricains comme le Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), le Congress of Racial Equality (CORE), la National Urban League (NUL) ou la Southern Christian Leadership Conference (SCLC). Il faut attendre 1990 pour que soit publiés des livres conséquents sur l'histoire de la NAACP. Un autre exemple est le foisonnement de livres consacrés à Martin Luther King, certes son rôle est prééminent, mais pourquoi omettre le rôle des leaders de la NAACP comme Walter White ou Roy Wilkins, ils ne bénéficient pas de notices qui leur seraient consacrés au sein du Black Leaders of the Twentieth Century publié sous la direction de John Hope Franklin et August Meier (historien). L'une des causes de cette négligence est probablement l'image d'une association légaliste et bureaucratique, attachée à un libéralisme démocratique, se détournant des véritables aspirations de la majorité des Afro-Américains. Dans l'Encyclopedia Of American Political History [note 1] la NAACP est rarement citée. L'universitaire Carol Anderson (en) reproche à la NAACP d'avoir rejoint les rangs de l'anticommunisme et dans la foulée d'avoir abandonné une politique de réforme sociale fondée sur les droits de l'homme pour prendre des positions proches de la droite républicaine, cela durant les années de la guerre froide. Or comme la suite le démontre la NAACP a joué un rôle décisif quant à l'obtention des lois en faveur de l’égalité des droits civique, notamment en pratiquant le lobbying auprès des élus du Congrès, dès 1942, elle crée une agence permanente à Washington (district de Columbia) dirigée par Clarence Mitchell Jr. (en), ce dernier a obtenu la désagrégation au sein des forces armées américaines, il a largement contribué à la rédaction et la promulgation du Civil Rights Act de 1957, puis du Civil Rights Act de 1964, du Voting Rights Act de 1965 et enfin du Civil Rights Act de 1968 mettant fin à la ségrégation sur l'ensemble des États-Unis[1],[2],[3],[4].
Les prémisses

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En 1904, une réunion se tient au Carnegie Hall de New-York, où sont présents les tenants de la politique de compromis de Booker T. Washington et les tenants qui s'y oppose, groupe principalement animé par dirigé par W. E. B. Du Bois, William Monroe Trotter, et John Hope (professeur) (en). Le but de cette réunion est d'établir un terrain d'entente. Les négociations ayant échoué W. E. B. Du Bois, et William Monroe Trotter se réunissent en pour élaborer une stratégie visant à contrer la politique de Booker T. Washington. Ils obtiennent le ralliement de Fredrick McGhee (en) et de C.E. Bentley, ensemble ils programment un meeting qui se tiendra dans l'ouest de l'État de New York , y sont conviés plus d'une cinquantaine d'hommes d'affaires et de professionnels afro-américains connus pour leurs opinions anti-Booker T. Washington. C'est cherchant un lieu adapté à cette réunion et préservé des espions de Booker T. Washington que W. E. B. Du Bois choisit un hôtel, le Erie Beach Hotel situé sur le versant canadien des chutes du Niagara[5],[6],[7].
La réunion

Du au , près d'une quarantaine d'intellectuels et hommes d'affaires afro-américains.fondent le Niagara Movement. Ce mouvement se donne pour mission de traiter le problème de l'égalité des droits civiques mise à mal principalement par les États du sud des États-Unis par la promulgation des lois dites Jim Crow et notamment, issue de ces lois la pratique des literacy tests, mise en place pour empêcher les citoyens appartenant aux minorités afro-américaines, hispaniques et latino-américaines et amérindiennes de s'inscrire sur les listes électorales[5],[8],[9],[10].
W. E. B. Du Bois est élu secrétaire général du Niagara Movement. La réunion se clôture avec l’adoption d'une déclaration de dix neuf principes fondateurs de l'action du mouvement, principes visant principalement à repérer et lutter contre les préjugés racistes et l'état de pauvreté des Noirs, le droit de vote, la liberté d'expression, l'abolition des classes sociales fondée sur l'appartenance ethnique et la couleur de peau, l'abolition des lois Jim Crow dans les transports publics, la reconnaissance de la dignité des travaux dits « manuels », le droits d'envoyer les enfants suivre une scolarité digne de ce nom. Le point le plus important est d'utiliser le système législatif en vigueur pour faire avancer l'égalité des droits civiques[6],[7],[11].
À partir du mois de , W. E. B. Du Bois crée le Moon Illustrated Weekly hebdomadaire qui diffuse les buts et missions du Niagara Movement et ainsi gagner du terrain auprès de l'opinion américaine[6].
Le « Niagara Movement for Civil Rights » dépose ses statuts en sans rencontrer d'opposition de la part du gouvernement fédéral de Washington[6].
La seconde réunion (1906)
Une seconde réunion du Niagara Movement se tient du au au Storer College (en) de la bourgade de Harpers Ferry dans l'État de Virginie-Occidentale, village connu pour le raid de John Brown commis en 1859. La nouveauté de cette réunion est l'adhésion des femmes au mouvement malgré les réserves de William Monroe Trotter. De nombreuses personnalités y prononcent des discours telles que le procureur de la Virginie Occidentale J. R. Clifford (en), le directeur de publication de The Voice of the Negro (en) Max Barber (en) du pasteur Reverdy C. Ransom (en), une conférence de Mary, la fille de J. R. Clifford, sur l'acception des femmes au sein du mouvement. La réunion se clôt après un pèlerinage nocturne au Fort de John Brown[6],[7].
La troisième réunion (1907)

En 1907, une troisième réunion se tient à Boston dans l'État du Massachusetts. Lors de cette réunion des oppositions émergent, notamment entre des membres fondateur comme William Monroe Trotter et Clement G. Morgan (en) qui critiquent la main mise de W. E. B. Du Bois sur le mouvement[6].
La quatrième réunion (1908)
En 1908, une quatrième réunion du Niagara Movement se tient dans la ville d'Oberlin, dans l'État de l'Ohio. Lors de cette réunion, certes de nouveaux venus viennent rejoindre le mouvement mais Mary White Ovington et Fredrick McGhee manquent à l'appel et William Monroe Trotter se sépare du mouvement en pour fonder la National Negro American Political League, qui est rejointe par de nombreux adhérents du Niagara Movement. Malgré ses efforts, W. E. B. Du Bois ne peut mettre fin à l'hémorragie[6].
L'émeutes raciale de Springfield (1908)

Les émeutes raciales de Springfield, dans l'État de l'Illinois, qui se déroulent du 14 au où deux Afro-Américains sont lynchés et cinquante autres blessés soulignent la nécessité de disposer rapidement d'une organisation qui rassemble l'ensemble des voix américaines qui veut mettre fin à ce genre d'horreur. D'autant que ces émeutes viennent à suite d'autres émeutes comme celles de l'insurrection de Wilmington de 1898, émeute de la Nouvelle Orléans (1900) (en), les lynchages de la ville de Pierce City dans l'État du Missouri en 1901, les émeutes d'Atlanta de 1906 dans l'État de la Géorgie pour ne citer que les plus meurtrières. Le journaliste William English Walling (en) qui s'est rendu à Springfield pour y mener une enquête approfondie alerte ses lecteurs du The Independent (New York) (en) à se mobiliser pour dénoncer l'horreur des lynchages et assassinats qui sont autant de mépris envers la mémoire d'Abraham Lincoln et de sa sépulture. Son appel est entendu par Mary White Ovington[12],[13].
La naissance de la NAACP
Après des échanges de courriers entre Mary White Ovington et William English Walling, ils conviennent d'une réunion dans la résidence new-yorkaise de William English Walling qui se tiendra le , date qui coïncide avec le centième anniversaire de la naissance du président Abraham Lincoln. Entre-temps, ils sont rejoints par Henry Moskowitz (militant) (en). Le groupe décide la tenue d'une conférence sur la question de la « race » afin de créer une association comprenant des membres aussi bien noirs que blancs. Les premiers à répondre présents à ce projet sont Alexander Walters (en), l'évêque de l'Église épiscopale méthodiste africaine de Sion, William Henry Brooks de l'Église épiscopale méthodiste africaine , W. E. B. Du Bois, Oswald Garrison Villard. Ils lancent une proclamation The Call qui est un brûlot contre les discriminations raciales, la privation hors la loi du droit de vote , pamphlet adressé aussi bien envers les racistes des États du sud qu'envers l'indifférence des habitants des États du nord. The Call est signé par une soixantaine de réformateurs sociaux comme Jane Addams, John Dewey, Florence Kelley, Lilian Wald, Lincoln Steffens et parmi les signataires il y a les tenants de l'abolition des pratiques du lynchage comme Ida B. Wells, Francis James Grimké et Mary Church Terrell, la fondatrice de la National Association of Colored Women's Clubs[12],[14],[15].
En même temps, le National Negro Committee (en) organise une réunion à New York du au , la plupart des trois cents participants sont des philanthropes et des réformateurs sociaux blancs, mais W. E. B. Du Bois, Ida B. Wells, Mary Church Terrell et William Monroe Trotter, le rédacteur en chef du Boston Guardian (en), prennent la tête des Afro-Américains présents[12].
À sa seconde assemblée générale du National Negro Committee qui se tient à New york le , l'organisation prend son nom actuel : la National Association for the Advancement of Colored People, sa mission est To promote equality of rights and eradicate or race prejudice among the citizens of the United States ; to advance the interest of colored people ; to secure for them impartial suffrage ; and to increase their opportunities for securing justice in the courts, education for their children, employement according to their ability and complete equality before the law. (« Promouvoir l'égalité des droits et mettre fin aux préjugés raciaux parmi les citoyens des États-Unis ; promouvoir la participation des gens de couleur ; leur assurer un suffrage impartial ; d'accroître leurs chances d'obtenir justice devant les tribunaux, d'assurer l'éducation de leurs enfants, d'avoir un emploi selon leurs capacités et une totale égalité devant la loi. »)[16],[17],[18].
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Un conseil d'administration est élu, celui-ci désigne les dirigeants de la NAACP
- Président de l'association : Moorfield Storey (en), un juriste de Boston et ancien président de l' American Bar Association ,
- Président du conseil d'administration : William English Walling
- Trésorier : John Milholland
- Vice-trésorier : Oswald Garrison Villard,
- Secrétaire générale : Frances Blascoer (en)
- Directeur des relations publiques et de la documentation : W. E. B. Du Bois[16],[17].
Le montant des cotisations est fixé à 1 $[note 2] par an ou 500 $[note 3] pour une adhésion à vie[17].
Par l'appui de Oswald Garrison Villard la NAACP possède son bureau dans les locaux du New-York Evening Post à titre gracieux, trois mois après elle ouvre une antenne à Chicago[17],[16].
Lancement du magazine The Crisis par W. E. B. Du Bois,
La deuxième Assemblée générale du mouvement aboutit à la mise en place d'une organisation plus influente, plus diversifiée aussi. La direction est dominée par des blancs, dont un certain nombre d'intellectuels juifs américains.
En fait, à sa fondation, la direction de la NAACP ne compte qu'un seul afro-américain, W. E. B. Du Bois. Celui-ci lance en The Crisis, qui devient l'organe de presse du mouvement. Et il faut attendre 1975 pour qu'un Noir devienne président de la NAACP, même si des Afro-Américains ont dirigé son conseil d'administration avant cette date.
L'appui de la communauté juive américaine
La communauté juive contribue largement à la fondation de la NAACP, et assurera son financement, tout au long de son histoire. L'historien juif Howard Sachar se souvient, dans son livre A History of Jews in America (Une histoire des Juifs en Amérique), de la façon dont « en 1914, le professeur émérite Joel Spingarn de l'Université Columbia devint le président de la NAACP et recruta pour son conseil d'administration des leaders juifs tels que Jacob Schiff, Jacob Billikopf, et le rabbin Stephen Wise ».
Les juifs américains qui comptent parmi les cofondateurs de la NAACP sont : Julius Rosenthal, Lillian Wald, ainsi que les rabbins Emil G. Hirsch et Stephen Wise.
D'après le site internet de la chaîne de télévision PBS, : « Au début des années 1900, les journaux juifs établissaient des parallèles entre le mouvement des Noirs dans le sud [des États-Unis] et la fuite des Juifs d'Égypte, insistant sur le fait que les noirs, comme les juifs, vivaient dans des ghettos, et qualifiant les émeutes anti-Noirs dans le Sud [des États-Unis] de pogroms. […] les leaders juifs défendaient l'idée que les deux groupes seraient gagnants si les États-Unis évoluaient vers une société basée uniquement sur le mérite, sans considérations liées à la religion, à l'ethnicité ou à la race »
L'American Jewish Committee et l'Anti-Defamation League mènent à cette époque une lutte très forte contre le racisme.
Les juifs font des contributions financières importantes à de nombreuses organisations de défense des droits civiques, dont la NAACP, la National Urban League, le Congress of Racial Equality et le Student Nonviolent Coordinating Committee.
« Près de 50 % des avocats défenseurs des droits civiques actifs dans le sud au cours des années 1960 étaient juifs, poursuit le site PBS.org, tout comme plus de 50 % des blancs qui se rendirent dans le Mississippi en 1964 pour s'opposer aux lois ségrégationnistes ».
La première présidence
Du Bois continue à jouer un rôle central dans l'organisation. Il est, notamment, l'éditeur de son magazine, The Crisis, qui fut diffusé jusqu'à 100 000 exemplaires durant les années 1920.
Moorfield Storey (en), un blanc, devient le premier président de la NAACP, un poste qu'il conserve jusqu'en 1915. Storey est un progressiste, un démocrate, partisan de Grover Cleveland. Il défend le laissez-faire en matière économique, l'étalon-or, et l'anti-impérialisme. C'est un défenseur farouche des droits civiques, non seulement des Noirs, mais aussi des Amérindiens et des immigrés, il s'oppose aux lois restreignant l'immigration.
Combat contre la ségrégation et pour le droit de vote
Au cours de ses premières années d'existence, la NAACP utilise la justice comme un levier, en contestant devant les tribunaux les Lois Jim Crow, qui ont légalisé la ségrégation raciale dans les États du Sud des États-Unis.
En 1913, la NAACP dirige l'opposition à l'introduction par le président Woodrow Wilson de la ségrégation raciale au sein du gouvernement fédéral. En 1914, elle compte 6 000 membres, et 50 branches locales. Elle obtient, par son lobbying, le droit pour les Afro-américains de servir dans l'armée pendant la Première Guerre mondiale. Au total, 700 000 Afro américains s'engagent, et 600 d'entre eux sont faits officiers.
L'année suivante, la NAACP déclenche une action nationale, avec des manifestations organisées dans un très grand nombre de villes, contre la sortie du film muet de D. W. Griffith, Naissance d'une nation, qui fait l'apologie, non déguisée, du Ku Klux Klan. Plusieurs villes boycottent le film.
La NAACP mène de front plusieurs actions judiciaires. Elle joue un rôle décisif dans l'affaire Guinn vs United States (en), en 1915, qui conteste la clause grand-père empêchant la plupart des Afro-Américains de s'inscrire sur les registres électoraux, dans l'État de l'Oklahoma. Une clause grand-père est une clause prévoyant que la loi ancienne continue de s'appliquer à un certain type de situations ou d'individus, tandis que la loi nouvelle s'applique aux autres.
Dans l'affaire Buchanan vs Warley (en), en 1917, la NAACP convainc la Cour suprême des États-Unis de décider que les exécutifs locaux et les gouvernements des États n'ont pas le pouvoir d'obliger les afro américains à habiter dans des quartiers résidentiels séparés de ceux des blancs. Pour fonder sa décision, la Cour s'appuie sur la jurisprudence qu'elle a elle-même établie en matière de droit à la propriété et de liberté contractuelle, dans le cas Lochner vs New York, en 1905.
En 1916, alors que la NAACP fête ses sept années d'existence, le président Joel Spingarn (en) invite James Weldon Johnson à rejoindre l'organisation, en tant que "Field secretary". Johnson est un ancien consul des États-Unis au Venezuela, un universitaire estimé de ses pairs et un chroniqueur de presse. En quatre ans, Johnson permet à l'organisation de passer de 9 000 membres à près de 90 000.
En 1920, Johnson est élu à la tête de l'organisation. Au cours des dix années suivantes, la NAACP accroît ses efforts en matière de lobbying et d'action judiciaire, acquérant une réputation internationale pour sa défense des droits civiques et sa promotion de l'égalité entre blancs et Noirs aux États-Unis.
Dans l'entre-deux-guerres, La NAACP consacre une part importante de son énergie à combattre le lynchage des Noirs partout aux États-Unis. Elle tente de faire changer la loi, et d'éduquer le public. Elle envoie son Field Secretary, Walter White, dans le comté de Phillips, dans l'Arkansas, en octobre 1919, pour enquêter sur le massacre d'Elaine. Plus de 200 fermiers noirs ont été exécutés par des milices blanches, avec le concours des troupes fédérales appelées en renfort. Les fermiers noirs s'étaient réunis pour exiger de meilleurs prix pour leurs produits, de la part de leurs propriétaires blancs. Un shérif-adjoint était intervenu. Il avait été attaqué, et un autre blanc avait été tué.
Le rapport de la NAACP est publié dans le Chicago Daily News. White établit, notamment, que les témoignages qui ont été retenus à charge contre douze fermiers noirs qui ont été condamnés à mort un mois plus tôt, à l'issue des émeutes, ont été extorqués par des passages à tabac et l'application de la torture à l'électricité. La NAACP obtient que les fermiers soient rejugés.
La NAACP remporte une victoire avec une décision retentissante de la Cour suprême dans le cas Moore vs Dempsey (en), en 1923, qui étend de manière significative le contrôle exercé par les cours fédérales sur la justice criminelle des États. White enquête par la suite sur huit émeutes raciales et quarante-et-un lynchages pour le compte de la NAACP, et il dirige l'étude que publie l'organisation intitulée Thirty Years of Lynching in the United States (Trente ans de lynchages aux États-Unis)[19].
La NAACP se bat, et se battra pendant plus de dix ans, pour obtenir une législation fédérale contre le lynchage. Mais les démocrates blancs du sud des États-Unis s'opposent en bloc à cette mesure, et empêchent son passage au Sénat par des manœuvres de filibustering. Les obstacles à l'inscription des noirs sur les listes électorales ont empêché l'émergence de députés ou de sénateurs noirs dans le Sud des États-Unis. Par ailleurs, le parti démocrate était quasiment hégémonique dans le sud.
À cette époque, la NAACP commémore chaque lynchage en déployant un drapeau noir avec l'inscription « Un homme a été lynché hier », à la fenêtre de ses bureaux de New York.
En association avec la Fédération américaine du travail, la NAACP lutte pour empêcher la nomination du juge John Johnston Parker à la Cour suprême, en raison de son soutien aux lois restreignant le vote des noirs, et de ses décisions contraires aux intérêts des travailleurs. Elle organise la défense des Scottsboro Boys. Mais elle perd la plupart des batailles intestines qui l'opposent au Parti communiste des États-Unis d'Amérique et à l'Internationale de défense des travailleurs, pour le contrôle de ces cas et de la stratégie qui doit leur être appliquée.
La NAACP engage également un procès contre le système des primaires blanches, dans les États du Sud, qui ont créé des primaires réservées aux blancs. Comme ces États sont sous la domination quasi exclusive du parti démocrate, les primaires sont le seul lieu où une vraie compétition électorale peut encore s'exercer, et les Noirs en sont exclus, ce qui revient à les éliminer du champ politique.
Dans son arrêt Smith vs Allwright (en), en 1944, la Cour suprême se prononce contre les primaires blanches. Les États du sud sont contraints de modifier leur législation, mais ils mettent rapidement en place d'autres méthodes pour empêcher les noirs de participer au processus électif.
Déségrégation
Avec la montée en puissance d'organisations privées comme la NAACP, qui ont les moyens de financer des procédures souvent longues et coûteuses, les procès deviennent l'arme la plus utilisée pour trancher les conflits relatifs aux droits civiques aux États-Unis.
Le NAACP Legal Defense Fund, un fonds destiné à financer les procès engagés par la NAACP est constitué en 1940.
Sous la direction de Charles Hamilton Houston et de Thurgood Marshall, le Département juridique de la NAACP entreprend une longue campagne, qui durera plusieurs dizaines d'années, pour obtenir le renversement de la doctrine du « séparés mais égaux » qui a été instituée par la Cour Suprême, dans son arrêt Plessy v. Ferguson, en 1896. Elle obtient d'abord le du Président Franklin Delano Roosevelt l'interdiction de la discrimination raciale dans l'emploi de l'industrie militaire. Le c'est le Président Harry S. Truman qui fait abroger dans l'armée la séparation des soldats noirs et blancs et y impose l'amalgame.
En 1952, en Alabama, deux militantes, Autherine Lucy[20] et Pollie Myers Hudson gagnent avec le soutien et l'engagement de la NAACP un procès contre l'Université d'Alabama ayant refusé leur inscription au motif de la couleur de leur peau. Le combat de la NAACP et de Lucy Autherine se poursuivra jusqu'en 1956 pour lui permettre d'accéder de manière égalitaire à son cursus universitaire[21].
Cette campagne en faveur de la déségrégation se poursuit en 1954, quand la Cour Suprême rend une décision unanime dans l'affaire Brown v. Board of Education qui déclare inconstitutionnelle la ségrégation dans les écoles élémentaires subventionnées par l'État. Encouragée par cette victoire, la NAACP pousse ses actions en faveur d'une déségrégation complète dans l'ensemble des États du Sud.
Le , des militants de la NAACP, dont une ancienne secrétaire de la section locale de l'organisation, Rosa Parks, aident à organiser le boycott des bus de Montgomery, dans l'Alabama, pour protester contre la ségrégation dans les bus de la ville, dont les deux tiers des usagers étaient des noirs. Le boycott dure 381 jours. L'État de l'Alabama réagit en interdisant à la NAACP d'exercer ses activités sur son territoire, parce que celle-ci refuse de rendre publique la liste de ses membres. La NAACP redoute que ses membres ne soient licenciés de leur travail ou, pire, qu'ils fassent l'objet de représailles physiques en raison de leur engagement. La Cour suprême finira par retoquer la décision de l'État de l'Alabama, dans sa décision NAACP vs Alabama (en), en 1958. Mais c'est un coup très dur porté contre la NAACP, qui perd momentanément son leadership sur le mouvement des droits civiques.
De nouvelles organisations voient le jour, telles que la Conférence du leadership chrétien du Sud (SCLC) et le Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC, Comité de coordination non violent des étudiants), avec de nouvelles approches. Ces nouveaux groupes ont recours à l'action directe et à la mobilisation de masse pour faire avancer les droits des africains américains, plutôt qu'aux actions en justice ou au lobbying législatif. Les dirigeants de la NAACP se disputent souvent avec Martin Luther King, et d'autres figures du mouvement de défense des droits civiques, sur des questions de leadership ou de stratégie.
La NAACP continue à utiliser la décision de la Cour Suprême dans l'affaire Brown, en 1954, pour pousser à la déségrégation des écoles et des services publics à travers tout le pays. Daisy Bates, qui préside la section locale de la NAACP dans l'état de l'Arkansas, dirige la campagne pour l'intégration de neuf élèves noirs au lycée de Little Rock, en 1957, neuf élèves qui resteront dans l'histoire américaine comme Neuf de Little Rock.
Au milieu des années 1960, la NAACP regagne une partie de sa prééminence au sein du mouvement, en se battant pour obtenir des lois en faveur des droits civiques. Le succès de la marche sur Washington pour l'emploi et la liberté, où Martin Luther King prononce son célèbre discours, I have a dream, le , pousse le président John Fitzgerald Kennedy à déposer devant le congrès, à l'automne de la même année, une loi en faveur des droits civiques, peu de temps avant d'être assassiné (le ).
Son successeur, le président Lyndon B. Johnson bataille fermement pour persuader le Congrès de voter une loi destinée à mettre un terme à la discrimination raciale, dans l'emploi, l'éducation et les services publics. Et il obtient finalement gain de cause, en juillet 1964. Dans la foulée, il fait adopter le Voting Rights Act (Loi sur le droit de vote), en 1965, qui rend effectif le droit de vote des noirs dans les États du sud, en plaçant les bureaux de vote sous la surveillance de l'État fédéral, et de ses agents.
Années 1990 : crise et renaissance
Au cours des années 1990, la NAACP s'endette. La démission de deux de ses principaux dirigeants ajoute à la confusion et précipite l'organisation dans la crise.
En 1993, le Conseil d'administration de la NAACP préfère, à quelques voix d'écart, le révérend Benjamin Chavis au révérend Jesse Jackson pour occuper le poste de Directeur exécutif. Controversé, Benjamin Chavis est licencié dix-huit mois après par le même Conseil d'administration, qui l'accuse d'avoir utilisé les fonds de la NAACP pour financer un règlement à l'amiable dans une affaire de harcèlement sexuel[22].
En 1995, après la démission de Chavis, Myrlie Evers-Williams prend la présidence, battant le président du Conseil d'administration de la NAACP, William Gibson, qui est accusé d'avoir mal géré les fonds de l'organisation et d'avoir trop dépensé.
L'année suivante, le député démocrate du Maryland et ancien président du Black Caucus au parlement américain Kweisi Mfume est nommé président. En 2009, les difficultés financières de la NAACP l'obligent à faire des coupes drastiques dans ses effectifs, passant de 250 à 50 salariés.
Au cours de la seconde moitié des années 1990, l'organisation retrouve sa santé financière et elle finance une grande campagne pour le droit de vote des noirs à l'élection présidentielle de 2000. Au total, 10,5 millions d'afro américains se déplacent pour mettre leur bulletin dans l'urne, soit un million de plus que lors de l'élection précédente[22]. Les observateurs estiment que la NAACP a joué un rôle significatif dans l'élection en permettant à Al Gore de l'emporter dans plusieurs États où il était en ballotage, comme la Pennsylvanie et le Michigan[22].
Affaire Lee Alcorn
Au cours de l'élection présidentielle américaine de 2000, le président du bureau de la NAACP de Dallas, Lee Alcorn, critique la décision d'Al Gore de désigner Joseph Lieberman comme son candidat à la vice-présidence, parce que celui-ci est juif.
Au cours d'un spectacle religieux diffusé par la station de radio KHVN, Alcorn déclare : « Si nous héritons d'un juif, alors je me demande, je veux dire, à quoi sert notre mouvement, vous savez ? Est-ce que cela a quelque chose à voir avec l'échec des pourparlers de paix ? (...) Donc je pense qu'on doit être très méfiant vis-à-vis de n'importe quel genre de partenariat avec les juifs à ce niveau parce que nous savons que leur principale préoccupation c'est l'argent, et tout ce genre de choses »[23].
Le président de la NAACP, Kweisi Mfume, suspend immédiatement Alcorn de ses fonctions et condamne ses déclarations : « Je condamne fermement ces propos. Je les trouve répugnants, antisémites, anti-NAACP et antiaméricains. M. Alcorn ne parle pas au nom de la NAACP, ni de son Conseil d'administration, ni de ses équipes, ni de ses membres. Nous sommes fiers de la relation que nous entretenons, de longue date, avec la communauté juive et je ne tolérerai jamais, à titre personnel, que l'on remette en cause d'une telle façon l'histoire et les convictions de la NAACP »[23].
Alcorn, qui a déjà été suspendu trois fois de ses fonctions au cours des cinq années précédentes, en raison de ses écarts de conduite, démissionne de la NAACP, et crée sa propre organisation, la Coalition for the Advancement of Civil Rights (Coalition pour la promotion des droits civiques).
Les dirigeants de l'American Jewish Congress (Congrès juif américain) félicitent la NAACP pour sa prompte réponse, déclarant que : « Il faudra plus d'un raciste comme Alcorn pour remettre en cause le compagnonnage entre les juifs américains, la NAACP et l'Amérique noire... Nos préoccupations communes sont trop urgentes, notre histoire trop longue, notre lien trop fort, pour qu'un incident de ce genre puisse affecter notre relation ».
Le président Bush et la NAACP
En 2004, le président des États-Unis George W. Bush (2001-2009) devient le premier président américain en exercice depuis Herbert Hoover (1929–1933) à ne pas s'exprimer devant la NAACP, quand il refuse l'invitation de prononcer un discours lors de la convention annuelle de l'organisation.
La Maison Blanche commence par expliquer que le président a déjà un engagement à la date prévue, du 10 au . Le , cependant, le porte-parole de Bush finit par expliquer que ce dernier a refusé l'invitation de la NAACP en raison des très dures critiques portées contre lui par ses dirigeants[24]. Dans une interview, Bush enfonce le clou : "Je dirais que mes relations avec les dirigeants actuels [de la NAACP] sont... inexistantes. Vous avez entendu leur rhétorique à mon sujet et les noms dont ils m'affublent"[24]. Le président américain confie, toutefois, son admiration pour certains membres de la NAACP et ajoute qu'il cherchera à travailler avec eux "d'une autre façon"[24].
En octobre 2004, l'administration fiscale américaine informe la NAACP qu'elle a ouvert une enquête visant à remettre en cause l'exemption fiscale dont elle bénéficie, en raison du discours prononcé par Julian Bond lors de la convention nationale de 2004, dans lequel il a critiqué le président George W. Bush, ainsi que d'autres personnalités politiques[25],[26]. Le Code des impôts américains interdit, en effet, aux organisations qui bénéficient d'une exemption fiscale de "participer directement ou indirectement à une campagne politique en faveur de (ou en opposition à) un candidat à une fonction élective publique".
La NAACP dénonce des représailles menées contre elle, parce qu'elle a réussi à augmenter le taux de participation des afro américains aux différentes élections[25].
Le , George W. Bush accepte enfin de venir s'adresser à la convention nationale de la NAACP. Il plaide pour un soutien plus important des Afro-Américains aux Républicains, alors que l'on se trouve en pleine campagne électorale, pour les législatives.
En , l'administration fiscale conclut que, finalement, "les remarques de [Julian Bond] ne constituent pas une infraction au statut d'exemption fiscale" de la NAACP[27].
La NAACP et la jeunesse
La branche jeunesse de la NAACP a été fondée en 1936 et elle rassemble aujourd'hui plus de 600 groupes, pour un total de plus de 30 000 adhérents. La directrice de la division jeunesse de la NAACP, la Youth and college department (Département de la jeunesse et des universités), est Stefanie L. Brown.
Depuis 1978, la NAACP finance les Afro-Academic, Cultural, Technological and Scientific Olympics (en) (Jeux olympiques afro académiques de la culture, de la technologie et des sciences).
Critiques
L'organisation Charity Navigator, qui surveille l'activité des associations à but non lucratif aux États-Unis, classe la NAACP au 7e rang de sa liste des 10 présidents les mieux payés[réf. nécessaire].
Mais lui donne la note maximum de 4 étoiles pour son activité d’actions en faveur des minorités[28].
Charity Navigator attribue zéro étoile sur quatre à la NAACP pour la gestion de ses finances, notamment parce que seulement 52,8 % du budget de la NAACP est consacré au financement d'activités en direction de la communauté, tandis que le reste est utilisé pour couvrir les frais administratifs, et pour financer de nouvelles levées de fonds.[réf. nécessaire]
Notes et références
Notes
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Articles connexes
Liens externes
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- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Brockhaus
- CALS Encyclopedia of Arkansas
- Den Store Danske Encyklopædi
- Dizionario di Storia
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