Macumba (discothèques)

Le Macumba est une chaîne de discothèques, fondée par Henry Souque et Jean Calvo, comprenant à son apogée 23 établissements, et présente en France mais également dans quelques pays d'Europe et d'Amérique. En 2023, seul celui d'Englos est encore en activité.

Histoire

En 1969 à Montpellier, Henri Souque et Jean Calvo créent un club comprenant restaurant, piscine, tennis et une boîte de nuit. Ils l'appellent Macumba, du nom d'une ancienne petite boîte de nuit rustique d'Oran qu'ils ont connue lorsqu'ils étaient soldats en Algérie[1]. En 1973, Henri Souque et Jean Calvo revendent leur club de Montpellier pour créer un nouveau Macumba, à Mérignac, qui n'est plus un club mais uniquement une discothèque .

Inspirés par la réussite du Macumba de Mérignac, Gérard Glemain, Roger Crochet et Serge Gaucher s'associent avec Henri Souque et Jean Calvo pour ouvrir en 1975 une deuxième discothèque Macumba, à Englos[1]. Une troisième discothèque ouvre sous ce nom en 1976 à Nantes.

Le , sous l'impulsion de Roger Crochet, le Macumba de Neydens est ouvert : il s'agit de la plus grande discothèque de France, avec 6 000 m2. Suivent celles de Madrid en 1978, Fribourg, La Havane[2], etc., pour un total de 23 établissements[3].

Les Macumba

France
  • Macumba de Bartenheim, près de Mulhouse (2004-2010) : 7 salles ;
  • Macumba de Montpellier, (1966-1970) : club comprenant restaurant, piscine, tennis et une discothèque ;
  • Macumba de Mérignac, région de Bordeaux (1973-2013) : établissement comprenant uniquement une discothèque de 1 500 m2. Le bâtiment a été rasé en 2018 ;
  • Macumba d'Englos, région de Lille (toujours en activité depuis 1975[4]) : discothèque de 800 m2[5] ;
  • Macumba de Vigneux-de-Bretagne, région de Nantes (1976-1988) : exploité sous d'autres noms par la suite[N 1],[6],. Aujourd'hui transformé en Cabaret / espace événementiel sous le noms Les Cercles.
  • Macumba de Neydens, région de Saint-Julien-en-Genevois et Genève (1977-2015) : la plus grande discothèque de France, comprenant 17 salles et une capacité de plus de 8 000 personnes. Partiellement détruite par un incendie en 2005[7], elle est laissée à l'abandon à ce jour[Quand ?] dans l'attente d'une transformation en centre commercial Migros ;
  • Macumba de Verneuil-sur-Vienne, région de Limoges : exploité sous d'autres noms par la suite[N 2], laissé à l'abandon à ce jour[Quand ?] ;
  • Macumba de Lourdes (2007-2011) : exploité sous d'autres noms par la suite[N 3], laissé à l'abandon à ce jour[Quand ?].

Suisse

Espagne
  • Macumba de Madrid (1978-2011) : laissé à l'abandon, à ce jour[Quand ?] dans l'attente d'une transformation en centre de loisir[9].

Cuba

Dans la culture

Documentaire

Notes et références

Notes
  1. Côte Ouest, l’Atlantide, le Palacio, ou encore le Concept ou le King club.
  2. Le nuit des rois.
  3. Havana puis Le Mylord.

Références
  1. La Voix du Nord, « Englos : il y a quarante ans naissait une institution, le Macumba », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Info-plus, No 271, Saint-Julien-en-Genevois : Roger Crochet le fondateur du Macumba a tiré sa révérence au début de l'été", p. 2, 2016
  3. Christian Lecomte, « Ce que le fondateur du Macumba doit à la nuit », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Anne-Gaëlle Besse, « Le dernier Macumba de France est dans le Nord et toujours dans la danse », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  5. « Le macumba de Lille a fêté son 40ème anniversaire », Le magasin de la Discothèque - Nightbar&DJS,‎ , p. 4-7 (lire en ligne Accès libre)
  6. http://www.presseocean.fr/actualite/a-vigneux-de-bretagne-la-discotheque-rouvre-ses-portes-17-01-2013-56154.
  7. « France voisine: la discothèque du Macumba ravagée par les flammes - Play RTS » (consulté le )
  8. (de-CH) « Die Türen des Macumba sind geschlossen », sur Freiburger Nachrichten, (consulté le )
  9. (es) elEconomista.es, « La planta de la discoteca Macumba se convierte en un multiespacio de ocio - elEconomista.es », sur www.eleconomista.es (consulté le )
  10. « On achève bien le Macumba », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Liens internes

Liens externes
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