Lorenz Bäumer
Lorenz Bäumer, né en 1965 à Washington, D.C., est un joaillier et créateur franco-allemand installé au 19 Place Vendôme à Paris.

Naissance | |
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Nationalité |
Française et Allemande |
Formation | |
Activité |
Créateur-joaillier et Designer |
Site web |
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Biographie
Lorenz Bäumer naît le à Washington, D.C., aux États-Unis, d'une mère française et d'un père diplomate allemand. Il séjourne dans plusieurs pays étrangers au fil des missions de son père, puis sa famille s'installe à Paris lorsqu'il a 15 ans[1]. Il est élève au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, puis intègre l’École centrale Paris après deux années de classes préparatoires au lycée Sainte-Geneviève de Versailles. Lorenz Bäumer obtient son diplôme d’ingénieur en 1988, option Innovation, Conception, Production[2].
En 1988, il réalise ses premiers bijoux fantaisie[3]. La même année, Alain Wertheimer, le charge de créer la joaillerie pour la maison Chanel : la ligne « Camélia » en pierre sculptée, la bague « Matelassée » perles, la bague « Coco », et la ligne « Ultra » qui utilise pour la première fois la céramique noire en joaillerie[4].
Il ouvre son salon en 1989 au 23, rue Royale, à Paris.
Il crée sa maison de joaillerie en 1992 et inaugure ensuite trois salons en 1995 à l’étage du 4, place Vendôme à Paris. Sa collaboration avec Chanel prend fin en 2007 quand Bernard Arnault le nomme directeur artistique de la joaillerie Louis Vuitton[1],[4]
En 2009, la Maison entre au comité Colbert, l'association de promotion de l'industrie française du luxe[5].
En 2010, le prince Albert II et la princesse Charlène de Monaco[2] choisissent le joaillier pour créer le bijou célébrant leur mariage : la tiare « écume de diamants ». Lorenz Bäumer a également conçu les épées d'académicien de Xavier Darcos, Gabriel de Broglie, Jacques Taddei et Francis Girod[6].
Le , la Maison ouvre sa première boutique au 19, Place Vendôme.
Autres engagements
- Président du Jury : Meilleur Ouvrier de France bijouterie fantaisie (1996)[7]
- Membre fondateur du Tokyo Art Club (2009)[8]
- Commission Artistique du Comité Colbert (2009)[5]
- Commission Artistique du Comité Vendôme (2011)[9]
- Cercle du design du Musée des Arts Décoratifs (2011)[8]
- Commission Internationale du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris (2015)
- Conseil artistique de la Sèvres/Cité de la Céramique (2015) [10]
- Conseil d'administration du Comité Colbert (2021)
Distinctions
Décorations
Chevalier de la Légion d'honneur (2010)[11].
Officier de l'ordre des Arts et des Lettres (2009 ; chevalier en 2004)[12],[13].
Publications
- (fr + en) Le Dictionnaire égoïste de Lorenz Bäumer, Paris, La Martinière, , 285 p. (ISBN 978-2-7324-3524-4)
- (fr + en) Le Temps : la montre daguerréotype, 39 p.
Références
- Valery Bailly Buchet, « Lorenz Bäumer, joaillier magicien », Madame Figaro,
- Francine Rivaud, « Brillant : Portrait Lorenz Bäumer, joaillier », Challenges, no 352, (ISSN 0751-4417, lire en ligne)
- Nicole Vulser,, « « Le centralien Lorenz Bäumer, ses bijoux et la place Vendôme », Le Monde, (lire en ligne)
- Charlotte Brunel, « Lorenz Bäumer s'installe place Vendôme », L'Express, (lire en ligne)
- Katell Pouliquen, « 5 nouveaux talents pour le Comité Colbert », L'Express, (lire en ligne)
- Gilles Kraemer, « Institut de France. Les épées des académiciens dévoilées », sur Le Curieux des Arts, (consulté le ).
- « Tendances Joaillerie ».
- « Madame Figaro News ».
- « Place Vendôme Ecrin des Joailliers », sur lepoint.fr.
- « Cité de la Céramique, Sèvres ».
- Décret du 2 avril 2010 portant promotion et nomination.
- Sandrine Merle, « Lorenz Bäumer : À la recherche du beau », Les Echos, (lire en ligne)
- (es) Ana Fernández Parrilla, « Historia de una obsesión », El Pais, (lire en ligne)
- (en) « My Little Swans », sur mylittleswans.com.
- « Talents du luxe et de la création »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur centreduluxe.com.
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