Karen Khatchatourian

Karen Khatchatourian est un compositeur arménien né à Moscou le , et mort le . Il est le neveu d'Aram Khatchatourian[1].

Karen Khatchatourian
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalités
Formation
Activités
Père
Suren Khatchatourian (d)
Parentèle
Aram Khatchatourian (oncle paternel)
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Union des compositeurs soviétiques
NKVD ensemble de chant et de danse (d)
Instrument
Genre artistique
Distinctions

A ses débuts son travail s'appuie essentiellement sur une approche tonale (dont la Sonate pour violon et piano, dans la descendance de Prokofiev, opus 1 est le meilleur exemple). À l'instar de Chostakovitch et de ses contemporains Miecyslaw Weinberg et Benjamin Basner, il va ensuite suivre une trajectoire exigeante vers un atonalisme personnel et néanmoins lyrique, à l'écart des recommandations du régime soviétique auquel il devra cependant, comme beaucoup d'autres, montrer "patte blanche" en écrivant 28 partitions pour le cinéma et un ballet Cipolino (1973), au langage certes plus traditionnel, mais qui aura un succès considérable, du moins en Russie.

Ses œuvres ont été enregistrées par les plus grands artistes de son temps : David Oïstrakh, Jascha Heifetz, Mstislav Rostropovitch, Vladimir Yampolski, Leonid Kogan.

Œuvres

  • Trio, pour Violon, Alto et Violoncelle.
  • Sonate, Op. 1 (pour Leonid Kogan - 1947)
  • Sonate pour violoncelle et piano (pour Mtislav Rostropovitch - 1966)
  • Trio pour cor, violon et piano
  • Quatuor à cordes (1969)
  • Cipolino, ballet (1973)
  • Quatre Symphonies (1955, 1968, 1982, 1991)

Notes et références

  1. Krikor Amirzayan, « Disparition du compositeur Garen Khatchatrian », sur Nouvelles d'Arménie Magazine, (consulté le ).

Liens externes

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