Jihel

Jacques Camille Lardie, dit Jihel, est né le à Périgueux. Non destiné à l'origine aux carrières d'investigation et artistique, il devient rapidement journaliste d'investigation, photographe, lithographe, sérigraphe, éditeur, dessinateur de presse, caricaturiste et sculpteur français, proche du mouvements, libertaire, anarchiste et franc-maçon.

Jihel
Jacques Lardie dit « Jihel ».
Naissance
Nationalité
Activité

Aujourd'hui, il vit retiré dans sa maison du Sud-Est de la France, mais il n'en continue pas moins de créer et de brocarder l'actualité. Se verve demeure intense pour défendre ses idées et les causes qu'il défend.

Il est directeur de deux maisons d'édition : les Éditions du Triangle, et les Éditions de la Canetille.

Biographie

Dessinateur ésotérique et uchroniste, ses dessins et textes sont souvent cryptés, assez difficiles d'accès au premier abord mais tout de même déchiffrables à condition d'avoir les clés à portée de main[Interprétation personnelle ?].

Sa production graphique comporte un aspect politique de dessin de presse (très souvent en noir et blanc), et un aspect philosophique et ésotérique haut en couleur qui comprend les dessins historiques. Ces deux aspects de son travail sont présents pendant plusieurs décennies.

Il est surtout connu pour ses sérigraphies et ses créations de cartes postales satiriques historiques et théâtrales, en particulier celles consacrées à Jules Verne[réf. nécessaire], Cléo de Mérode, Hugo Pratt, Jean Jaurès, Talleyrand, Guillaume II et à la franc-maçonnerie.

Il soutient son ami[réf. nécessaire], le dessinateur Siné, après son éviction de Charlie Hebdo par Philippe Val (Affaire Siné), par la publication de dessins dans une série intitulée Fenêtres d'artistes, aux Éditions du Triangle, (qui met en scène entre autres ses amis[réf. nécessaire] artistes et écrivains : Ronald Searle, Guy Bedos, Jean-Jacques Loup, Bernard-Henri Lévy, Philippe Geluck, Plantu, Jean-Pierre Desclozeaux, Jacques Tardi, Cavanna, Cabu, Benoît Delépine, Tignous, Michel Onfray, Diego Aranega, Wilhem…), et également une série de cartes reprenant, avec une caricature de Siné, les dix premières couvertures de Siné.

Pseudonymes

Jacques Lardie utilise de nombreux pseudos, le plus connu étant Jihel (on peut[Qui ?] répertorier également Lardie, Lardie suivi d'une étoile, J., JL entrelaçés, Jack Rédali, JCL entrelaçés (dessins édités par Christian Bergues ou plus simplement comme le souligne Fabien Zeller la contraction des initiales de ses deux prénoms et de son nom), JL suivi de trois points (certainement en rapport avec la Franc maçonnerie)[évasif], Jala («Ja» pour Jacques et «La» pour Lardie), Camille du Sicard (Camille est son second prénom), Eidral (Lardie à l'envers), Eidral suivi d'une étoile, Jaro (diminutif de Jaroszewski), Jaroszewski (Du nom de jeune fille de sa mère, dessins sur la Pologne), Jack de Beucaire, Kholardi (dessins sur l'Iran), Wanne-Eickel, X.P (hommage à Xavier Pasquini), Dick, Laja-Jala, Olaicos, Jlaverte (dessins liés à l'absinthe, Egrégore du nom de son chat noir (dessins à connotation maçonnique), Giacomo (Jacques en Italien, dessins édités à Turin ou il réside dans les années 1970, nombreux dessins pour soutenir Toni Négri et Marco Panella), la lettre «A» dans un cercle (dessins sur l'anarchie), Anar (en rapport avec l'anarchie)…)[Note 1].

L'éditeur

Pendant la période ou il est libraire, Jihel édite de nombreux artistes dont le principal est Marc Lenzi, peintre de l'école de Nice, d'esprit proche de son éditeur (Talleyrand, la Franc-maçonnerie, la ville de Nice, le Kaiser, les pieds nickelés, Hugo Pratt, Jules Verne, la Commune de Paris, etc..).

Il édite dans les années 1990 un artiste lyonnais, Patrick Moiriat, avec notamment une série sur les échecs.

S'ensuivent des éditions isolées pour des artistes comme Barned, Cybart, Armand, Godefroy, Acunzo, Mill Reinberg (période outre-Atlantique), Milo Mariani (période italienne), Priss Artold (période allemande), Kris Adzel Haërde, Litt, Thinlot, Claude Fagé …

Il édite une série pour la célébration du bicentenaire de la Révolution en 1989, les dessinateurs Cabu, Piem, Pagès, Foré, Veyri, Solo, Léo Kouper, Oziouls …

Affiches, cartes postales, presse, ouvrages, conférences

Il collabore à différents journaux de la presse nationale, dont Le Monde.

Il participe régulièrement de 1981 à 1995 au journal Élan poétique littéraire et pacifiste, de Louis Lippens. Présent avec un dessin pleine page en première de couverture dans les nos 88, 119, 126, 127 et 129. Il participe au no 100 de la revue avec Cabu, Plantu, Cardon, Siné, Piem. Dans le no 125, avec Cabu, Faizant et Léo Ferré, sa participation est une sérigraphie limitée au tirage du journal. Le no 129 renferme un hommage au déserteur Marcel Mouloudji, mort le , figurent sur ce dessin les symboles de la paix et de l’anarchie.

Il est à l’origine de planches sérigraphiées traduites en cartes postales en rapport avec Les Pieds Nickelés, dont des hommages à Louis Forton (au moins six dessins), Pellos, Jicka (Jacques Kalaydjian), Jacarbo (Jacques Arbeau), Aristide Perré, Maric (Raymond Chiavarino)… et une exposition remarquée sur ce sujet à Nice en 1974 où il est expulsé par le maire Jacques Médecin. Il a souvent lié Les Pieds Nickelés à L'Anarchie, dont il est un compagnon de route. Il se servira surtout de Croquignol comme personnage.

Il crée des fanzines satiriques sur les villes de Nice (Nice vécu, La Griffe niçoise), Limoges (Limoges Limousinage), Beaucaire (La voix socialiste (24 numéros), Élan libertaire (12 numéros)) qui font également l’objet de séries de cartes postales.

Parmi ses principales séries de cartes postales, on peut[Qui ?] citer : Nos Absintheurs, Allégorie sociale, La Petite Actualité, Pan dans la gueule, Les p’tits métiers de Lardie, Nos illustrateurs, Nîmes vécu, Fenêtres d’artistes, Nice surréaliste, Le Grenier, Le Mail (ces deux dernières séries étant sur la ville d'Orléans), La 'Pataphysique uchronienne, Les démophiles (sur la ville de Tours), L'idée noire, La carte philosophique (101 numéros).

Il réalise les couverture de revues dont Nord Cartophilie no 33 de 1982, Cartorama no 110 de 1985, Cart’ postale ancienne et contemporaine nos 7 à 16 entre 1984 et 1986, etc.

Il dessine la couverture de La lettre de Nouvelle-Calédonie no 10 d', et deux dessins représentant pour le premier Edgard Pisani en grand sorcier blanc franc-maçon, et le second traitant de la mort d’Éloi Machoro.

Il dessine la couverture du Boubet’s Gazette no 6 de avec une charge arcimboldesque sur Marcel Dassault.

Il fournit les illustrations d’un livre pour adultes, intitulé Messages libres … à libre … mais sage, aux Éditions Le livre à l’unité, sur des maximes de Jean Marc Bonnel.

Son livre sur Beaucaire, mémoire en images, est publié en 1999 aux Éditions Sutton.

Sa couverture pour Élan no 104 (1986) montre une caricature de Charles Hernu en franc-maçon dénudé à la suite de l’affaire Greenpeace.

Il édite et participe à l’édition d’une série collective de dessins pour la célébration du bicentenaire de la Révolution française avec l’aval de la mission du Bicentenaire, sise no 7 rue de Talleyrand à Paris, dirigée par Didier Hamon et sous le patronage du ministre de la Culture Jack Lang, une exposition itinérante se déplaça dans toute la France pendant un an. Outre Jihel, les artistes Cabu, Oziouls, Piem, Siné, Wolinski, Foré, Pagés, Ergon, Lenzi, Léo Kouper, Lardie ont collaboré à cet ensemble.

Gérard Neudin, expert en cartophilie, signale dans son Argus de 1998 que Jihel a produit une série de dessins en 1997 en opposition à l’exposition « Tintin » de Draguignan. Il signale également une face cachée de cet artiste, la photographie et les montages photographiques, il enregistre environ 800 cartes éditées de ce type. Il situe Jacques Lardie comme le premier créateur cartophile de tous les temps pour la France avec Xavier Sager.

Séries de cartes exclusivement maçonniques

Ciment de l'histoire

  • La pierre brute (300 numéros)
  • La chaîne d'union brisée (333 numéros)
  • Gants noirs
  • La loge clandestine
  • Égrégore libéré
  • La vie tourmentée des grands maîtres
  • La Guyane de Jakin et Boaz
  • Corsica Hiram
  • Les métaux à l'Orient éternel d'Angers
  • Les Grands Maîtres
  • Trois points c'est tout (série de 133 numéros dédiée à Fred Zeller son ami[réf. nécessaire])
  • L'atelier flamboyant
  • Une dinde chez les frères (série en rapport avec Catherine Talleyrand)
  • Les princes du royal secret
  • Limoges-Limousinage (environ 300 numéros connus sur la ville de Limoges)
  • L'acacia sous la porcelaine (série également sur la ville de Limoges comportant 100 numéros)
  • L'acacia sauvage (100 numéros)
  • Les trois points Pau (150 numéros traitants de la ville de Pau, en hommage à son ami[réf. nécessaire] André Labarrère)
  • Albi de la voute étoilée (33 numéros + une carte de présentation en noir et blanc, série charge essentiellement contre Castel, maire de la ville dans les années 1980 et à qui Jihel refusa la médaille de la ville)
  • Nice surréaliste (série de 150 dessins en couleurs éditées en 30 exemplaires numérotés aux Éditions du Triangle)
  • Images empruntées pour sourire (tirage couleur en 30 exemplaires numérotés édité aux Éditions du Triangle)
  • Talleyrand et le Kaiser, série masques d'histoire (Tirage couleur en 30 exemplaires numérotés aux Éditions du Triangle)
  • L'histoire détournée (série en noir et blanc qui mélange allégrement les périodes de l'histoire)
  • Une galerie de portraits, symbolique et très sérieuse de plus de 800 cartes fut publié en cartes postales aux Éditions du Triangle passant en revue les personnages célèbres (artistes, sportifs et politiques) mais aussi les plus obscurs.

Cette série d'environ 600 numéros a pour but, comme l'indique la carte de présentation[Laquelle ?], de « dénouer les fils du lac d'amour liés à l'histoire ». La représentation sur cette première carte de Talleyrand et des attributs maçonniques voire révolutionnaires donnent l’orientation de cette série. L'ensemble tourne surtout autour de l'appartenance du diable boiteux à la Franc maçonnerie et des dérives de la révolution et de l'Empire (environ 70 % des dessins). L'auteur poursuit sa recherche dans la royauté avec des dessins liés à Louis XV, Louis XVI, Louis XVII, Louis XVIII, Louis Philippe, Charles X, puis s'ensuit une galerie de portraits sur la Troisième République avec des Francs maçons célèbres tels Léon Gambetta, Garibaldi, Auguste Blanqui, , etc.

L'exploitation de symboles comme le pot de chambre, le soleil, la lune ou d'animaux comme le chat noir nommé Egrégore, le bouledogue Français nommé Géo, l'araignée, la chauve souris, le canard ou encore le rat, est monnaie courante au fil des dessins.

Toutes les cartes de cette série ont un caractère maçonnique avéré ou suggéré, la numérotation est celle que l'auteur a mentionné sur une cartoliste. Le tirage de ces cartes n'excède pas 30 exemplaires numérotés, ce qui en fait des raretés, elles sont d'ailleurs pratiquement introuvables. elles sont toujours numérotées devant et à l'encre rouge.

Il existe au moins une carte hors-série représentant Talleyrand et Napoléon signée « J » suivi des trois points, ou l'on voit un Talleyrand qui s'offusque de la parution d'une telle série de cartes qui risque de dévoiler ses côtés retors en loge, faisant référence en cela aux historiens Bossu, Lacour-Gayet, Chapuis, Le Bihan, ce en quoi Napoléon lui rétorque « Il était grand temps que l'on s'occupe de toi autrement que par le côté bienséant des historiens bien élevés ».

Absinthe

Auteur de très nombreux dessins sur l'absinthe, il est représenté dans le livre de Pierre-André Delachaux par un dessin représentant François Mitterrand et le président Aubert attablés devant une absinthe[1].

Séries de cartes sur l'absinthe
  • L'absinthe et le jeu, série de 6 cartes sur Monaco signée Cyrus II.
  • La roulette, le démon et l'absinthe, série de 12 cartes signée Cyrus II.
  • Les dégusteurs d'absinthe, 26 numéros connus signés Cyrus II et JL.
  • Nos absintheurs, série signée JL et Jihel (environ 40 cartes)
  • Les personnalités et l'absinthe.
  • Absinthe pas sainte, série de 12 cartes signée Jlaverte.
  • Les absinthés, série de montage photos.

La ville de Nice

Dans le tome 1 du livre de Fabien Zeller, l'auteur nous décrit un artiste très engagé sur cette ville, sa production de cartes postales, fanzines, sérigraphies, lithographies et sculptures est très abondante. Pour la partie cartes postales, plusieurs séries retiennent son attention, Ciment de l'histoire, Nice surréaliste, Bulles de Nice et La griffe Niçoise.

La Joconde

Il est l'auteur de très nombreuses Jocondes surréalistes traduites en lithographie et en cartes postales à tirage confidentiel. La liste est longue, Mon'Andy Warhol, Mon'assassin, Mon'archie, Mon'anarchie, , etc.

  • Une joconde pour son exposition à Turin en 1974 intitulée Jocond'Mania.
  • Une joconde en hommage à Roman Cieslewicz parue en 1996.
  • Une joconde en Louise Michel avec les symboles maçonniques parue en 5979 (1979 pour les profanes)
  • Une joconde en Willette antisémite tenant dans ses bras Sarah Bernhardt (dessin daté de 1975)
  • Une joconde sur la ville de Nice se démultipliant avec les armes de la ville.
  • Une joconde avec la tête de Beethoven regardant les symboles maçonniques et serrant dans ses mains Guillaume II.
  • Une série de 5 cartes en rapport avec les pays, l'Italie, l'Allemagne, la France, l'Algérie et la Chine.
  • Une joconde intitulée Mon'Andy-warhol avec la caricature du chef de file du pop'art tenant un chat dans ses bras.
  • Une joconde sur le peintre Dubuffet.
  • Deux jocondes en rapport avec Yves Klein.
  • Une joconde portraiturant Otto Dix tenant une colombe, dans une bulle la tête de Hitler est rayée en rouge.
  • Une joconde avec un papillon à la tête de Hitler qui tourne autour de son visage.
  • Une joconde sur le peintre Salvador Dali.
  • Une série de jocondes avec des têtes de chats tenants des souris ou inversement.
  • Une joconde avec la tête de Guillaume II tenant un casque à pointe ensanglanté.
  • Une joconde en Marilyn Monroe tenant une grenouille.
  • Une joconde en Bécassine tenant un pot de chambre.
  • Une joconde dont le visage a été découpé en 4 lamelles observée par un chien bouledogue français.
  • Une série de 6 jocondes avec les emblèmes maçonniques (tirage en 100 exemplaires)
  • De très nombreux dessins avec la joconde dans les séries L'idée noire et La carte philosophique.

Expositions

  • Exposition avec Siné, Hall de La Défense près de Paris, tour Fiat hall de la Coupole, du 18 au , dessins en commun avec Siné qui ont donné lieu à l'édition de cartes postales à l'initiative de Patrice Boubet.
  • Exposition à l'Assemblée nationale sous la présidence de Philippe Séguin, Paris, septembre-.
  • Exposition le à Valence pour la célébration du 90e anniversaire du génocide arménien (articles de presse dans Le Dauphiné libéré du ).
  • Exposition le , Docks des suds à Marseille, sous le parrainage d'Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin en présence de Jean-Claude Gaudin.
  • Exposition sur la Commune de Paris en 1976 à Nice qui a donné lieu a de nombreuses éditions de planches, tirées en cartes postales à tirage limité dans la série Ciment de l'histoire
  • Exposition sur le thème de l'absinthe en à Nice.

Mail art

Créateur d'art postal ou mail art, il commence très tôt son utilisation de la poste pour faire passer ses idées plutôt libertaires contre l'état, en se servant justement d'un moyen de communication contrôlé par l'état. Ses premières enveloppes datent du début des années 1970, alors que cet art sommeille, pour une correspondance avec ses amis artistes. Il poursuivra tout au long des années qui suivent cet héritage issu du mouvement futuriste Fluxus avec pour idée maîtresse que tout peut être art. C'est dans les années 2000 que les expositions sur l'art posté s'emballent, il sera de toutes les manifestations importantes, dont :

  • Exposition Internationale Art Postal Pézenas du au Médiathèque place Frédéric Mistral (catalogue consulté) ;
  • Exposition d'art postal Envoie-moi un mouton fête de la transhumance à Die du 22 au (catalogue consulté) ;
  • Exposition le garage Laurent a dix ans du au , boulevard Bouche à Forcalquier (catalogue consulté) ;
  • Exposition ACCP la passion partagée 5 route du château de Malle Toulenne à Langon. ;
  • Exposition internationale d'Art Postal, les nuits de la correspondance du 26 au à Manosque (catalogue consulté) ;
  • Exposition festival d'art singulier de Roquevaire du 4 au (catalogue consulté).

Œuvres dans les collections publiques

Notes et références

Notes

  1. Le critique d'art Gérard Neudin décrit à la page 59 de son livre La valeur de vos cartes postales paru en 2001 que l'artiste signe ses œuvres de plusieurs pseudos à savoir Jaro, Cyrus II, Tidial…

Références

  1. Pierre-André Delachaux, Absinthe drôles d'images aux Éditions Gilles Attinger, Hauterive, 2000, p. 139
  2. « Jaurès par ... », sur clioweb.free.fr/ (consulté le )

Bibliographie

  • Philippe Jacquet. Jihel raconte Couté. Editions l'Image en Liberté. 2021.88 pages. Gaston Couté, le frère de sang de Jihel, chansonnier, poète, libertaire, anarchiste beauceron fera les beaus jours de Montmartre avant de mourir victime de l'absinthe et de la pauvreté. Défenseur des opprimés, ouvriers et paysans, il sera également rédacteur dans la "Guerre Sociale". Aujourd'hui ses textes sont repris par des artistes tels que Bernard Lavilliers, Marc Robine, Editl Piaf, Bernard Meulien, Yann Malau, La Princesse Barouline, ...
  • Pierre Léoutre, Jacky Béna, Francis Cévènes et Ernst Flavian, Napoléon, Editions BoD - Books on Demand, 2021. 118 pages. Napoléon, héros de jeunesse de Jihel est devenu une figure détesté, source d'inspiration pour ce dernier, qui notamment créera les "Poléons" qui à l'instar de Napoléon vont devenir les têtes de turc du dessinateur.
  • Fabien Zeller, Ciment de l'histoire, série de dessins de l'artiste Jihel, une promenade surréaliste, étude des 100 premiers numéros, édition du pavé mosaïque, broché, , préface de Léo Campion. Tirage limité et numéroté en 500 exemplaires. Epuisé et non réédité. 120 pages, un dessin par page avec explications de l'auteur sur les méandres et la folie du dessinateur (dixit fabien Zeller). L'auteur décrit l'artiste Jihel fasciné et à la fois horrifié par Talleyrand au point d'être ambigu dans ses messages.
  • Fabien Zeller, Ciment de l'histoire, série de dessins de l'artiste Jihel, une invitation dans le passé, étude des numéros 101 à 400, édition du pavé mosaïque, broché, , préface de Roger Leray. Tirage limité et numéroté en 800 exemplaires, 315 pages, un dessin par page expliqué et décortiqué par l'auteur. Ce tome II couvre en partie la période traitant de la Commune de 1871. Epuisé et non réédité.
  • Fabien Zeller, Ciment de l'histoire, série de dessins de l'artiste Jihel, Le cœur d'une aventure surréaliste, étude des numéros 401 à 601, édition du pavé mosaïque, broché, , double préface de Gérard Neudin et François Maspéro, intervention dans le livre à des degrés divers de Jean Roger Caussimon, Roger Leray, André Fildier, Joelle Neudin, Jacques Higelin, François Maspéro, Léo Ferré, Louis Lippens, Serge Jully, Jean-Paul Dollé, le dessinateur Oziouls, etc. . Tirage limité et numéroté en 800 exemplaires, 240 pages, un dessin par page avec tentative d'explication de l'auteur (d'après Zeller, dans cet ouvrage ainsi que les deux premiers, l'artiste Jihel s'est refusé à intervenir dans l'interprétation de ses œuvres.). Epuisé et non réédité. L'auteur expert en documents maçonniques rappelle en introduction qu'il faut toujours aborder les dessins de Jihel au 33e degré pour en saisir le vrai sens et surtout, il souligne que le procès d'intention en antimaçonnisme est largement infondé et qu'il faut se référer à l'œuvre complète de l'artiste pour saisir sa démarche initiatique et caricaturale. Il rajoute que l'humour maçonnique est très apprécié en loge.
  • Cartes postales et collections, no 91, [numéro spécial consacré à Jihel], avec de nombreux articles d'auteurs divers, .
  • Dictionnaire de la cartophilie francophone, édité par Paul Noël Armand, 1990, pp. 444 et 578. Jihel et les cartes pirates de salons.
  • Francis Cévènes, La franc-maçonnerie à la belle époque, préface de Ludovic Marcos, conservateur du musée de la Franc maçonnerie, Éditions A l'Orient, 2008 pp. 9, 160 et 167. [L'auteur cite un Jihel qui pointe les dérives de certains francs maçons actuels et dédouane l'artiste d'antimaçonnisme. À la p. 160, la représentation d'un dessin maçonnique de Jacques Lardie qui rend hommage à Jean Moulin. L'auteur remercie l'illustrateur pour cette œuvre.]
  • Argus Neudin, « spécial illustrateur », 1991, p. 232.
  • Robert Estivals, Jaurès et ses images, Centre national des lettres, 1985, p. 90. [Un dessin de Jihel daté de 1980, pour le soixantième anniversaire du congrès de Tours montre Jaurès et Blum enlacés devant un petit Mitterrand dépité.]
  • Argus Neudin, 1998, p. 62.
  • Le Monde Diplomatique .
  • Libération, .
  • Humanisme,
  • Le Collectionneur Français, no 393, .
  • La Marseillaise, .
  • Jean Michel Renault, Les fées de la République : l'histoire de la République à travers les yeux de Marianne, avec le concours de l'Assemblée Nationale, Les créations du Pélican, 2003, page de garde puis pp. 127,130,131,133,300,320,321,323,329,334,401,409,410,411 et 448.
  • Francis Alaux, La dimension Historique de françois Mitterrand , pp. 79 à 99, 43 reproductions des dessins de Jihel. [En dernière page un dessin montrant Claude Cheysson avec un autographe du ministre. Francis Alaux déclare : « Personne, à travers la carte postale, mieux que Jacques Lardie, n'aura suivi pas à pas François Mitterrand sur les traces de son septennat. Témoin de son temps, il fixe l'évènement dans une réaction première et primaire »].
  • Cartes postales sur le président François Mitterrand, CICPC, 1996, pp. 4 et 5, [six dessins de Jihel sont reproduits].
  • Louis Briand, Jean Jaurès vu par la carte postale, Carto club Tarnais, 1986, p. 68 [deux dessins de Jihel en rapport avec Jean Jaurès et François Mitterrand].
  • Yvon Kervinio, La cartopholie du photographe, Éditions de l'aventure Carto, 1987, pp. 81, 91 et 92, avec un dessin en reproduction
  • (en) Pete Davies, Collect Modern Postcards, 1990, p. 112.
  • Dictionnaire de la cartophilie Francophone, Éditions Paul Noël Armand, 1990, p. 578, [Paul Armand cite Jacques Lardie « Qui ose, au-delà des lois, conventions, permissions et autres tentatives bourgeoises » pirater les plus grands Salons sur de très nombreuses années, souvent en étant présent sur l’exposition].
  • Michel Leclancher, 10 ans de manifestations cartophiles, 1986, prix de l’inventaire cartophile 1986. [L'auteur énumère toutes les manifestations piratées par l’artiste. Trois pages sont consacrées à Jihel avec une photographie, une biographie et 13 dessins reproduits. L’auteur écrit : « Au moment où j’écris ces quelques lignes, je viens d’apprendre que la librairie de Jacques Lardie a été la cible d’un attentat. Un coup de fusil a détruit la partie carterie de son magasin de Beaucaire. C’est inadmissible ! cet acte non revendiqué semble être signé par un mouvement d’extrême droite, Jacques Lardie a toujours combattu cette idéologie de la peste brune. Devant cette atteinte à la liberté d’expression nous devons tous soutenir Jacques dans ce combat pour la démocratie. Sa CPM Je continue en est le symbole vivant. »]

Émission radiophonique

Articles connexes

Liens externes

Des dessins de Jihel sont accessibles en ligne sur le web, notamment :

  • Une galerie de dessins sur Mounet-Sully, Paul Mounet et Sarah Bernhardt sur le site des frères Mounet www.mounetsully.com

  • icône décorative Portail de la presse écrite
  • icône décorative Portail de la Dordogne
  • icône décorative Portail de l’anarchisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.