Jacques Tayar

Biographie

Jeunesse, service dans la Marine, radio

Jacques Tayar naît 17e arrondissement de Paris le [1]. Il effectue ses études à l'École libre des sciences politiques dont il est diplômé[1].

Il fait son service militaire dans la Marine nationale à partir de , il est affecté pendant un an sur le cuirassé Provence[1].

Ensuite publiciste, il travaille pour la société « Information et Publicité ». En Indochine française, il fonde à Saigon une station de radio avec Jean Fleury, « Radio Saïgon »[1].

Seconde Guerre mondiale, Résistance

Lors des prémices de la Seconde Guerre mondiale, il veut rentrer en France pour s'engager[1]. En cours de route, la guerre est déclarée et il est mobilisé à Beyrouth le , dans la Marine du Levant[1].

Démobilisé en , il part pour la France, refuse la défaite et prend contact avec la Résistance intérieure[1].

Il s'attache au renseignement[1]. Voyant l'importance des transmissions et la nécessité des émetteurs radios clandestins, il choisit de s'y consacrer[1]. Il organise avec quelques agents un réseau de transmission et de liaison qui prend de l'importance[1]. En , il est le second de son camarade Jean Fleury, qui dirige à Lyon un réseau de transmission, Electre[1],[2].

Jacques Tayar se rend à Londres en par une liaison aérienne clandestine[1]. Il officialise son engagement dans les Forces françaises combattantes, rapporte l'état d'esprit de la Résistance et rend compte de l'utilisation de la radio pour la Résistance[1]. Nommé officier secrétaire d'Etat-major de 3e classe, il revient en France le mois suivant et succède à Jean Fleury à la tête du réseau Electre[1],[2],[3].

Il commande le réseau, prend part aux missions, et met ses appareils de transmission à disposition des différents réseaux de résistance de la zone libre[1].

Repartant pour Londres le par une nouvelle liaison clandestine, pour y recevoir de nouveaux ordres, son avion effectue un mauvais atterrissage forcé dans le Sussex en Angleterre[1]. Albert Kohan était dans le même avion[1].

Jacques Tayar meurt de ses blessures le lendemain au Royal West Sussex Hospital de Chichester[1],[4]. Il est enterré au cimetière de Chichester[1].

Il est créé Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du [1].

Hommages et distinctions

Distinctions

Il est reconnu « Mort pour la France »[5].

Les principales distinctions de Jacques Tayar sont[1] :

Autres hommages

  • Son nom figure sur la grande stèle commémorative des compagnons de la Libération, au musée de l'Armée, à Paris.

Notes et références

  1. Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
  2. « Histoire de la CSF sous l'Occupation - Résistances: Jean Fleury et Electre », sur siteedc.edechambost.net, (consulté le ).
  3. « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. (en) « Tayar, Jacques », sur tracesofwar.com (consulté le ).
  5. « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie

  • « Jacques Tayar », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons: histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, , 822 p. (ISBN 2262016062 et 9782262016067).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • icône décorative Portail de la Résistance française
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  • icône décorative Portail du renseignement
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.