Jacqueline Roque

Jacqueline Roque, née le [1] dans le 14e arrondissement de Paris et morte le à Mougins[2], est la dernière femme et égérie de Pablo Picasso. La précédente, Françoise Gilot, artiste de vingt-trois ans à l'époque, « la femme qui dit non » selon Picasso, « l'Amazone », selon Cocteau, fut la muse de ce dernier jusqu'en 1952, leur rencontre ayant été placée sous le signe du cheval que montait Françoise Gilot en allant se promener dans le bois de Boulogne d'alors. Deux enfants sont nés de cette union, Claude et Paloma. Jacqueline Roque, sa nouvelle compagne, n'en éclipse pas moins[pas clair] Françoise Gilot des pensées de Picasso, même après le départ de celle-ci de sa vie et de la France. Jacqueline Roque se suicide en 1986.

Jacqueline Roque
Graffiti représentant Jacqueline Roque réalisé en mars 2023 par Francisco Javier Dólera au lycée Pablo Picasso de Malaga.
Naissance
Décès
(à 59 ans)
Mougins, France
Nom de naissance
Jacqueline Marie Madeleine Roque
Nationalité
Activité
Conjoint
André Hutin
Pablo Picasso (1961-1973)

Biographie

Jacqueline Roque a été mariée avec l'ingénieur André Hutin ; ils ont eu une fille, Catherine Hutin-Blay. Après la naissance, le couple part en Afrique mais se délite et elle revient en France avec sa fille.

Jacqueline Roque rencontre Pablo Picasso en 1952. Il a soixante-douze ans, elle en a vingt-six[3]. L'artiste est dans un moment de tension avec Françoise Gilot qui vient de partir avec leurs deux enfants Claude et Paloma. Jacqueline Roque travaille chez Madoura, le céramiste avec lequel Picasso collabore depuis 1946. Elle incarne aux yeux de l'artiste vieillissant la beauté parfaite des femmes espagnoles, celles aux mantilles de son enfance. Ils se marient en 1961 à Vallauris, et Jacqueline veille sur les dernières années de Picasso, jusqu'à sa mort en 1973.

Elle hérite de la plus grande partie des œuvres de Picasso, de sa maison Notre-Dame-de-Vie à Mougins et du château de Vauvenargues. Par la suite, elle sombre dans la dépression et l'alcool. Jacqueline Roque-Picasso se suicide le par arme à feu[4]. Elle est enterrée à sa demande aux côtés de Picasso dans le parc du château de Vauvenargues[5].

Sa fille, avec qui les rapports sont difficiles et qui travaillait comme secrétaire au Matin de Paris puis à L'Événement du jeudi, hérite de sa fortune[3].

Notes et références

  1. Pierre Daix, Dictionnaire Picasso, Paris, Robert Laffont, (ISBN 978-2221074435), p. 712
  2. Jacqueline Roque, MatchID, consulté le 14 janvier 2021.
  3. Aurélie Paya, « Catherine Hutin, une héritière si discrète », Paris Match, 5 octobre 2017, pp. 58-61.
  4. « Jacqueline Picasso, un livre, quatre procès », Le Monde, 16 janvier 2008.
  5. Correspondant régional, « Picasso. Une visite chez "Jacqueline de Vauvenargues », sur L'Humanité, .

Annexes

Bibliographie

  • Pepita Dupont, La Vérité sur Jacqueline et Pablo Picasso, Le Cherche midi, , 288 p. (ISBN 9782749107370) ; traductions : (en) La verdad sobre Jacqueline y Pablo Picasso, editorial Elba, et en coréen (éditions Yul, 2019)[réf. nécessaire]
  • [[Bertrand Meyer-Stabley|Bertrand Meyer-Stabley]], 12 Muses qui ont changé l'histoire, Pygmalion, , 400 p. (ISBN 9782756411446)

Liens externes

  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art
  • icône décorative Portail de la peinture
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.