Gustave Manès
Gustave Manès, né le à Saint-Benoît de La Réunion et décédé le à Versailles[1], est un grand planteur esclavagiste et homme politique de l'île de La Réunion. Il fut maire de Saint-Denis, le chef-lieu, de à , puis de 1854 à 1855. Il fut aussi délégué du Conseil général de La Réunion de 1855 à 1857. Il est également nommé en 1855 Chevalier de l'ordre impérial de la légion d'honneur[2],[3].
Gustave Manès | |
Biographie | |
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Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Benoît |
Date de décès | (à 45 ans) |
Lieu de décès | Versailles |
Histoire

Le créole Gaëtan Victor Gustave Manès naît le à Saint-Benoît, sur l'île Bourbon (ancien nom de La Réunion). Il possédait plusieurs habitations sucrières à Sainte-Marie et Sainte-Suzanne[4],[5]. En 1848, lors de l'abolition définitive de l'esclavage par la Deuxième République, Gustave Manès reçoit une très grosse indemnité de 137 170 Francs en dédommagement du préjudice causé par l'affranchissement de ses esclaves[6].
Le 7 octobre 1843, Gustave Manès acquiert une parcelle de 2400 m2 à Saint-Denis, pour y faire construire une luxueuse demeure (actuel musée Léon-Dierx). Œuvre des architectes Félix et Joseph Fraixe, celle-ci est achevée en 1846. La famille Manès y habite jusqu’en 1855, puis la vend à l'industriel et homme politique Georges Imhaus[5].
Références
- Iconothèque Historique de l'Océan Indien
- « Cote LH/1715/21 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Gustave Manès », sur Dictionnaire biographique de la Réunion (consulté le ).
- Jean-François Géraud, « La ville des sucriers. Bourbon/La Réunion, 1810-1880 », Cultures citadines dans l'océan Indien occidental (XVIIIe- XXIe siècles), , p. 103-125
- « Histoire du bâtiment - Musée Léon Dierx », sur musee-leondierx.re (consulté le )
- « Repairs - Victor Gaëtan Gustave MANÈS », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )
Articles connexes
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