Famille Bordes
La famille Bordes est une famille française, originaire de l’Armagnac, en Gascogne, et établie au Chili, à Bordeaux et à Paris, où elle a formé une lignée de négociants armateurs.
Famille Bordes | ||
![]() Armes de la famille. | ||
Blasonnement | de gueules, à la bordure d'or chargée de huit grenades de sinople, tigées et feuillées du même. | |
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Période | XVIIe - XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | ![]() |
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Demeures | Hôtel de Tourny Villa Manoureva Château des Gravières Villa San José Villa Nellcote Villa Tijuca Château de Migneaux Château de Fauveau Villa Algérienne |
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Charges | Sous-secrétaire d’État Membre du conseil supérieur de la Marine marchande Président du comité central des Armateurs de France Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux membre de la chambre de commerce de Bordeaux Procureur du Roi Conseiller municipal de Bordeaux Consul de Puymirol |
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Fonctions militaires | lieutenant de vaisseau capitaine d'infanterie |
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Récompenses civiles | Ordre de la Légion d'honneur[1] Croix de Guerre 1914-1918[2] Croix de Guerre 1939-1945 Ordre du mérite maritime[3] |
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Histoire
Antoine-Dominique Bordes, né le 21 juillet 1815[4] à Gimbrède, fils de Barthélemy, docteur en médecine, adjoint au maire de cette commune, et de Louise Thérèse Geneviève Bordes, épousa Victoire Möser le 19 juillet 1857 à Besançon[5]. Sont issus de ce mariage trois générations d'armateurs qui ont continué l’entreprise qu’il a fondée, ayant pour devise Union et Persévérance[6]. Henri Bordes, son neveu, dirigea également une compagnie bordelaise de navires à vapeur, et son fils Antoine fut directeur de la Compagnie générale maritime[7].
Barthélemy Bordes (1766-1840) était issu d'une famille ancienne et notable de l’Agenais, comprenant des professionnels de santé et des officiers royaux depuis le XVIIe siècle[8].
Généalogie
Pierre de Bordes, procureur du Roi en la juridiction de Puymirol, consul et notaire royal, était le père ou l'oncle paternel de :
- Jean Raymond de Bordes (1670-1735), maître chirurgien juré à Céran, qui épousa Jeanne du Pinay, arrière-petite-fille de Jacques de Bastard des Oliviers ( -1630), écuyer, gouverneur de Fleurance et homme d'armes dans la compagnie du duc d'Anjou[9] :
- Marguerite Bordes (1703-), épouse Jean Senat.
- Marie Anne Bordes (1715-), épouse Charles de La Chausse.
- Jean Blaise Bordes (1706-1762), maître chirurgien à Fleurance, dont :
- Antoine Aimé Dominique (1800-1850), négociant, dont :
- Henri Bonaventure (1842-1911), armateur, membre de l'Académie de Bordeaux, directeur adjoint de l'Armement Bordes à Bordeaux, dont :
- Antoine Pierre Jean (1870-1951), officier de marine, membre de l'Académie de Bordeaux, directeur régional de la Compagnie générale transatlantique, dont :
- Jean Eugène Paul Henri (1897-1983), compositeur et officier au 123ème régiment d'infanterie[10], dont postérité.
- Jean Henri (1879-1957), officier au 15ème régiment de dragons, capitaine de la commission du port de Bordeaux.
- Antoine Pierre Jean (1870-1951), officier de marine, membre de l'Académie de Bordeaux, directeur régional de la Compagnie générale transatlantique, dont :
- Henri Bonaventure (1842-1911), armateur, membre de l'Académie de Bordeaux, directeur adjoint de l'Armement Bordes à Bordeaux, dont :
- Antoine-Dominique Apollinaire (1815-1883), armateur, fondateur de l’Armement Bordes, administrateur-général de la Compagnie générale maritime[11], dont :Le Persévérance, quatre-mâts de l'armement Bordes.
- Charles Casimir Adolphe (1858-1918)[12], directeur général de la société Bordes, puis Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude, qui épousa Marthe Lesca, dont postérité.
- Marie Blanche Henriette (1859-1947), épouse Léon Prom.
- Alexandre Louis Barthélemy (1860-1943)[13], directeur général de la Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude, sous-secrétaire d’État à la Marine marchande, qui épousa Madeleine Bertera-Wappers[14], dont :
- Alexandre Fernand François Joseph Bordes (1896-1967), administrateur de sociétés, père de Gérard Claude Bordes (1936-1981), journaliste et politologue d'extrême-droite.
- François Joseph Antonin (1863-1940), directeur adjoint de la société Bordes, puis Compagnie française d’armement et d’importation de nitrate de soude, membre de l’Académie de marine, qui épousa Louise Charpin, sans postérité.
- Caroline Élise Alexandrine (1865-1924), épouse Enrique Lataillade Queheìlle.
- Valentine Irène Marie Thérèse (1869-1921), épouse Henry de Secondat de Montesquieu et Roquefort.
Demeures
- Hôtel de Tourny (Bordeaux)
- Villa Manoureva (Arcachon)
- Villa Algérienne (Lège-Cap-Ferret)[15]
- Château des Gravières (Lormont)
- Villa San José (Menton)
- Villa Nellcote (Villefranche-sur-Mer)
- Villas Tijuca et Le Cottage (Villefranche-sur-Mer)
- Hôtels Bordes (Paris[16] et Bordeaux[17])
- Châteaux de Migneaux et de Fauveau (Villennes-sur-Seine)
- Domaine La Victorine (Étoile-sur-Rhône)
- Villas Argi Ederra et Harriet Baïta (Saint-Jean-de-Luz)
Armes
Image | Blasonnement |
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Famille Bordes :
De gueules, à la bordure d'or chargée de huit grenades de sinople, tigées et feuillées du même. Armes déclarées par Pierre Bordes, procureur du Roi, lors de l’enregistrement d’Hozier de 1698[18]. Ces armoiries peuvent être considérées comme parlantes : de gueules bordé d'or. |
Alliances
Les principales alliances de la famille Bordes sont : de Bastard (1606), Limoges (1632), du Pinay (1702), Senat (1730), de Lachausse du Roussel (1743), Maillou (1732), Bigourdan (1762), Fauré (1764), Bordes (1795, 1800 et 1837), Pagès de Brisson de La Roche (1825), Normand (1866), Fourché (1896), Audubert (1922), Féau (1933), Thillaye du Boulay (1929), Vézia-Sicard, Duchatelle, Béliard, Möser (1857), Abadie, André, Villetorte, Lesca (1890), Ancelin de Saint-Quentin, Couillault de Lavau, Cabaud, Marly, Baguenault de Puchesse, Guénard, Chédor (1929), Carlier (1972), de Chabaud La Tour (1920), Bertera-Wappers (1893), Levallois de Saint Michel-Dunezat (1935), Wauthion (1957), Branthôme (1969), Schwebig, Raymond (1965), Blanche, Corso, Perrin, Mathieu, de Chorivit de Sagardiburu, Charpin (1916), de Moulenq (1813), Duranton (1846), Trabut-Cussac (1890), Guillot de Suduiraut (1892), Gueyne (1958), Caisey (1959), Guénard, Azuelos (1952), Baron, Henshaw, Dubosq-Lettré (1920), Guérin (1925), Jazédé (1825), Condomine (1825), Labatut de Brunel (1828), de Maistre (1943), Coquereau (1955), de Sèze (1957), Cottin (1920), Prom (1879), Bequette (1925), Lataillade y Bordes (1927), Petit (1965), Lataillade y Queheìlle, de Secondat de Montesquieu et de Roquefort (1891).
Hommages
- Rue Louise Bordes, à Villefranche-sur-Mer.
- Salle consacrée à l’armement Bordes au Musée des cap-horniers de la tour Solidor, à Saint-Malo.
- Rue Antonin Bordes, à Auch
Références
- « Base de données Léonore », sur culture.gouv.fr
- « Le Gaulois »
- « Base de données Léonore », sur culture.gouv.fr
- historique Société archéologique, « Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers », sur Gallica, (consulté le )
- « Annuaire du tout Sud-Ouest illustré : comprenant les grandes familles et les notabilités de Bordeaux et des départements de la Gironde, de la Charente-Inférieure, de la Charente, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne, des Landes et des Basses-Pyrénées / par Édouard Féret ; lll. par Marcel de Fonrémis », sur Gallica, (consulté le )
- « L’épopée des grands cap-horniers dunkerquois » (pdf), sur ville-dunkerque.fr, Dunkerque magazine no 184, , p. 27-30
- Jean et Bernard Guérin, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle
- Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horniers français, t. 1 : mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes
- vicomte de Bastard d'Estang, Généalogie de la maison de Bastard, originaire du Comté Nantais, existant encore en Guienne, au Maine, en Bretagne et en Devonshire, Paris, Schneider, , 673 p. (lire en ligne)
- Jean Guérin, Des hommes et des activités: autour d'un demi-siècle, éditions B.E.B., (lire en ligne)
- « Annuaire du commerce Didot-Bottin », sur Gallica, (consulté le )
- « Adolphe Bordes (18..-19..) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Alexandre Bordes (1860-1943) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- (en) « Category:Grave of Gustave Wappers - Wikimedia Commons », sur commons.wikimedia.org (consulté le )
- « Ferret d'avant - Cartes postales anciennes de la commune de Lège Cap Ferret - Bassin d'Arcachon par François Bisch », sur www.ferretdavant.com (consulté le )
- hôtel édifié par Adolphe Bordes au 13 bis, rue de Prony, Paris XVIIe.
- hôtel appartenant à Henri Bordes : il fait le coin du quai Louis XVIII et des allées d'Orléans, où est installé le siège de la compagnie bordelaise de navigation à vapeur.
- Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XIII (Guyenne) (lire en ligne), p. 679
Bibliographie
- Brigitte et Yvonnick Le Coat, Cap-Horniers français, t. 1 : mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes, Chasse-marée & Ouest-France, , 439 p. (ISBN 2-7373-3212-5)
- Jacqueline et Claude Briot, Cap-Horniers français, t. 2 : histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Chasse-marée, , 445 p. (ISBN 2-914208-28-6)
- Marthe Barbance, Vie commerciale de la route du cap Horn au XIXe siècle : l'armement A.-D. Bordes et fils, Éditions de l'EHSS, , 372 p. (ISBN 2-7132-0089-X et 978-2-7132-0089-2)
- Jean et Bernard Guérin, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, Bordeaux, B.E.B., , 926 p. (BNF 32203549)
- Henri Queffélec, Ce sont voiliers que vent emporte, Presses de la Cité,
- Robert Chevet, Une transat bordelaise : l'aventure d'Henri Bordes, Éditions Itarkeo,
- Édouard Féret, Annuaire du tout Sud-Ouest illustré, Éditions Féret,
Voir aussi
Liens externes
« Antoine-Dominique Bordes : généalogie en ligne », sur geneanet.org (consulté le )
« Famille Bordes : généalogie en ligne », sur roglo.eu
Articles connexes
- Armement Bordes
- Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française
- Liste de familles subsistantes armoriées en 1696
- Armorial des familles de Guyenne et Gascogne
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