Arrondissements de Paris

Les arrondissements de Paris sont des divisions administratives intracommunales qui partagent la capitale française en vingt arrondissements municipaux. Ils servent de cadre à l'élection des conseillers de Paris, investis des compétences conjointes de conseillers municipaux et de conseillers départementaux.

Arrondissements de Paris
Administration
Pays Drapeau de la France France
Arrondissements 20 arrondissements créés en 1859

    La division de Paris en arrondissements date de la loi du 19 vendémiaire an IV (), qui instaure un découpage en douze arrondissements. Les arrondissements actuels sont délimités par la loi du [1], qui porte leur nombre à vingt à la suite de l'annexion des faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers généraux.

    Ces arrondissements municipaux ne doivent pas être confondus avec les arrondissements départementaux, autre subdivision administrative. En France, les communes de Lyon et Marseille sont également divisées en arrondissements municipaux.

    Politique et administration

    Chaque arrondissement dispose d'un conseil d'arrondissement, au fonctionnement similaire à celui d'un conseil municipal mais doté de pouvoirs restreints. Depuis 2020, les quatre premiers arrondissements sont regroupés en un secteur unique au conseil d'arrondissement commun[2] (voir infra : Réforme de 2020).

    Conformément à la loi PLM, ses membres sont choisis lors des élections municipales, selon la même procédure que dans les communes de plus de 3 500 habitants.

    Les premiers élus de chaque liste (les conseillers de Paris) siègent également au Conseil de Paris et, par fléchage, au Conseil de la Métropole du Grand Paris, les suivants (conseillers d'arrondissement) seulement au Conseil d'arrondissement.

    Lors de sa première séance, chaque conseil d'arrondissement élit son maire d'arrondissement.

    Les arrondissements n'ont pas la qualité de collectivité territoriale.

    Depuis , les sièges des conseillers de Paris sont répartis selon une nouvelle modalité. Depuis 2020, les conseillers métropolitains sont au nombre de 7 pour le 15e, 5 pour les 13e, 17e, 18e, 19e et 20e, 4 pour les 11e, 12e, 14e, 16e 2 pour Paris-Centre, les 5e, 7e,9e, 10e, 1 pour les 6e, 8e

    Secteur Arrondissement Conseillers
    de Paris
    Conseillers d'arrondissement Nombre d'élus par arrondissement Habitants par conseiller de Paris
    de 1983 à 2014 de 2014 à 2020 depuis 2020[3] avant 2014 de 2014 à 2020 depuis 2020[3] avant 2014 de 2014 à 2020 depuis 2020[3] en 2014[4],[5] en 2020[6],[5]
    Paris Centre 1er 3 en diminution1 en stagnation8 10 en stagnation10 en diminution16 13 en diminution11 en diminution24 17 268 12 640
    2e 3 en diminution2 10 en stagnation10 13 en diminution12 11 279
    3e 3 en stagnation3 10 en stagnation10 13 en stagnation13 12 242
    4e 3 en diminution2 10 en stagnation10 13 en diminution12 14 034
    5e 5e 4 en stagnation4 en stagnation4 10 en stagnation10 en stagnation10 14 en stagnation14 en stagnation14 15 270 14 763
    6e 6e 3 en stagnation3 en stagnation3 10 en stagnation10 en stagnation10 13 en stagnation13 en stagnation13 14 718 13 795
    7e 7e 5 en diminution4 en stagnation4 10 en stagnation10 en stagnation10 15 en diminution14 en stagnation14 14 541 12 754
    8e 8e 3 en stagnation3 en stagnation3 10 en stagnation10 en stagnation10 13 en stagnation13 en stagnation13 13 016 12 276
    9e 9e 4 en stagnation4 en stagnation4 10 en stagnation10 en stagnation10 14 en stagnation14 en stagnation14 15 073 15 093
    10e 10e 6 en augmentation7 en stagnation7 12 en augmentation14 en stagnation14 18 en augmentation21 en stagnation21 13 634 12 710
    11e 11e 11 en stagnation11 en stagnation11 22 en stagnation22 en stagnation22 33 en stagnation33 en stagnation33 14 216 13 340
    12e 12e 10 en stagnation10 en stagnation10 20 en stagnation20 en stagnation20 30 en stagnation30 en stagnation30 14 653 14 061
    13e 13e 13 en stagnation13 en stagnation13 26 en stagnation26 en stagnation26 39 en stagnation39 en stagnation39 14 172 13 989
    14e 14e 10 en stagnation10 en stagnation10 20 en stagnation20 en stagnation20 30 en stagnation30 en stagnation30 14 254 13 757
    15e 15e 17 en augmentation18 en stagnation18 34 en augmentation36 en stagnation36 51 en augmentation54 en stagnation54 13 374 12 992
    16e 16e 13 en stagnation13 en stagnation13 26 en stagnation26 en stagnation26 39 en stagnation39 en stagnation39 13 095 12 945
    17e 17e 13 en diminution12 en stagnation12 26 en diminution24 en stagnation24 39 en diminution36 en stagnation36 14 329 13 940
    18e 18e 14 en augmentation15 en stagnation15 28 en augmentation30 en stagnation30 42 en augmentation45 en stagnation45 13 519 12 966
    19e 19e 12 en augmentation14 en stagnation14 24 en augmentation28 en stagnation28 36 en augmentation42 en stagnation42 13 414 13 324
    20e 20e 13 en augmentation14 en stagnation14 26 en augmentation28 en stagnation28 39 en augmentation42 en stagnation42 14 222 14 038
    Nombre d'élus 163 163 163 354 364 340 517 527 503 13 901 13 451
    • Sous-représentation supérieure de 5 % à la moyenne.
    • Sur-représentation supérieure de 5 % à la moyenne.

    Répartition de la population

    Le Code général des collectivités territoriales fixe le nombre des arrondissements en son article L. 2511-3 et leur nom en son article R. 2512-1[7]. Les appellations remontent au décret impérial du , qui donne au dixième arrondissement le nom, aujourd'hui perdu, d'« Enclos-Saint-Laurent »[8]. Ces appellations administratives ne sont pas employées dans l'usage quotidien.

    Arr. Nom Superficie (ha) Population[9],[5] Densité (hab./km2)
    1982 1990 1999 2009 2014 2020 1982 1990 1999 2009 2014 2020
    1er Louvre18318 50918 36016 88817 61416 71716 03010 11410 0329 2289 6259 1358 760
    2e Bourse9921 20320 73819 58522 40021 26321 13021 41720 94719 78322 62621 47821 343
    3e Temple11736 09435 10234 24835 65535 07733 40230 85030 00229 27230 47429 98028 549
    4e Hôtel-de-Ville16033 99032 22630 67528 19226 79629 06421 24420 14119 17217 62016 74818 165
    5e Panthéon25462 17361 22258 84961 53160 03057 38024 47824 10323 16924 22523 63422 591
    6e Luxembourg21548 90547 89144 91943 14343 13439 62522 74722 27520 89320 06720 06218 430
    7e Palais-Bourbon40967 46162 93956 98557 44255 48648 52016 49415 38913 93314 04413 56611 863
    8e Élysée38846 40340 81439 31440 27838 25735 63111 96010 51910 13210 3819 8609 183
    9e Opéra[note 1]21864 13458 01955 83860 27559 38960 16829 41926 61425 61427 64927 24327 600
    10e Entrepôt, anciennement Enclos Saint-Laurent28986 97090 08389 61295 91192 22883 45930 09331 17131 00833 18731 91328 879
    11e Popincourt367146 931154 165149 102152 744151 542144 29240 03642 00740 62741 62041 29239 317
    12e Reuilly Hors bois de Vincennes637138 015130 257136 591142 897143 922140 31121 63220 41621 40922 43322 59422 027
    Avec bois de Vincennes1 632 8 457 7 981 8 3708 7568 8198 597
    13e Gobelins715170 818171 098171 533182 032182 318177 83323 89123 93023 99125 45925 49924 872
    14e Observatoire564138 596136 574132 844137 189141 230133 96724 57424 21523 55424 32425 04123 753
    15e Vaugirard848225 596223 940225 362236 491235 366229 47226 60326 40826 57627 88827 75527 060
    16e Passy Hors bois de Boulogne791179 446169 863161 773169 372165 745162 82022 68621 47420 45221 41220 95420 584
    Avec bois de Boulogne1 63710 96210 376 9 88210 34610 1259 946
    17e Batignolles-Monceau567169 513161 936160 860168 454170 186166 33629 89628 56028 37029 71030 01529 336
    18e Butte-Montmartre601186 866187 657184 586200 631199 135191 13531 09331 22430 71333 38333 13431 803
    19e Buttes-Chaumont679162 649165 062172 730184 787187 156183 21123 95424 31025 43927 21527 56326 982
    20e Ménilmontant598171 971184 478182 952197 067195 468192 12028 75830 84930 59432 95432 68732 127
    Ville de Paris10 5402 176 2432 152 4242 125 2462 234 1052 220 4452 145 90620 64720 42120 16421 19621 06720 360
    • Nombre le plus faible de la colonne.
    • Nombre le plus élevé de la colonne.

    Codifications numériques

    À l'instar d'une commune, chaque arrondissement possède ses propres codes postal et Insee, où deux chiffres l'identifient :

    • le code postal s'énonce 750XX, XX représentant le numéro d'arrondissement (par exemple : 75008 pour le 8e, 75017 pour le 17e). Exceptionnellement, le 16e arrondissement, très étendu, se divise en deux : 75016 au sud et 75116 au nord ;
    • le code INSEE s'énonce 751XX, XX représentant le numéro d'arrondissement (par exemple : 75108 pour le 8e, 75117 pour le 17e).

    Histoire

    Arrondissements de 1795 à 1860

    Plan des anciens arrondissements de Paris par rapport aux limites actuelles.

    Paris est divisée en 12 arrondissements le . Cette répartition perdure jusqu'en 1860, où l'annexion des faubourgs entraîne une refonte totale.

    Il existe alors neuf arrondissements sur la Rive droite et trois sur la Rive gauche, numérotés d'ouest en est et du nord au sud par ordre à peu près croissant. Leur taille varie considérablement. Nettement moins régulière que celle des arrondissements actuels, leur forme peut même défier la logique : les anciens 3e et 5e se composent de deux sections discontinues se jouxtant par l'un des angles.

    Chacun arrondissement comprend quatre quartiers, hérités des sections révolutionnaires créées en 1790.

    Extension de 1860

    Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d'annexion à Paris des communes suburbaines (1860).
    Plaque commémorant la création du 16e arrondissement en 1860 à la suite de l'extension de Paris, qui est alors passée de douze à vingt arrondissements.

    Évolution du projet

    Préfet de la Seine depuis 1853, le baron Haussmann s'inquiète des embouteillages de voitures et de cavaliers qui affluent chaque jour vers le bois de Boulogne. Dès 1856, il songe à annexer des terrains de Passy et Neuilly pour agrandir la place de l'Étoile et déplacer l'octroi vers la porte Maillot.

    Pour sa part, Napoléon III, marqué par sa jeunesse londonienne, rêve d'un « Grand Paris » qui engloberait non seulement l'ensemble du département de la Seine mais aussi les communes de Meudon et de Sèvres. À cet effet, il crée une commission présidée par le comte Henri Siméon. Son rapport préfigure la réorganisation territoriale de la capitale[10].

    Quelques années plus tôt, la construction de l'enceinte de Thiers a coupé en deux certaines communes limitrophes. Le ministre de l'Intérieur Delangle argue que les territoires compris entre l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers généraux ne doivent leur prospérité qu'à la ville de Paris[11],[12].

    Conçu en 1859 par le baron Haussmann, le projet de nouveau découpage de la capitale reprend l'ancien principe de numérotation. Balayant la ville du nord au sud et d'ouest en est, il commence par la Rive droite, qui comporte douze nouveaux arrondissements, et se poursuit sur la Rive gauche par les huit restants. La circonscription occidentale englobant Passy et Auteuil doit donc recevoir le numéro 13, le faubourg Saint-Marcel fermant la liste avec le 20. Et là, le bât blesse car certains habitants influents de Passy s'offusquent, n'appréciant pas du tout qu'on les assimile à des personnes vivant en concubinage (voir 13e arrondissement de Paris). Leur maire, Jean-Frédéric Possoz, prend en compte ces protestations. Il propose au préfet Haussmann de répartir les arrondissements selon une spirale partant du centre-ville, où se trouvent les bâtiments officiels. La distribution est revue en ce sens. C'est un secteur populaire et non revendicatif qui deviendra le 13e arrondissement, Passy et Auteuil formant le 16e.

    Loi d'extension

    Malgré l'opposition de certaines communes limitrophes, la limite de Paris est étendue depuis le mur des Fermiers généraux jusqu'à l'enceinte de Thiers. La loi du 16 juin 1859 entérine cette décision[1] :

    « Les limites de Paris sont portées jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée (l'enceinte de Thiers). »

    Selon l'article 2 de la loi, la commune de Paris comprend désormais vingt arrondissements, qui forment autant de cantons. L'article 3 détermine l'organisation administrative en instituant un conseil municipal de soixante membres[13], dont au moins deux par arrondissement.

    Paris s'agrandit ainsi de 4 365 hectares et passe de 3 438 hectares en 1859 à 7 802 hectares en 1860 (respectivement de 3 228 ha à 7 088 ha, emprise de la Seine non comprise)[14].

    La date communément retenue pour cette extension est celle du . Or la loi, promulguée le , n'est entrée en vigueur que le 5. Sa seule disposition applicable 1er janvier prévoit l'extension du régime de l'octroi aux nouvelles limites de la ville[15], selon l'article 4. Toutefois, l'exemption de taxes est accordée pendant cinq ans aux usines et commerces implantés dans la couronne. L'objectif est politique : dissuader les industriels de s'établir à Paris et diminuer ipso facto l'importance de la classe ouvrière. Pour le même motif, l'ancienne commune de Belleville et le faubourg Saint-Antoine, traditionnellement turbulents, sont scindés en deux.

    Le décret du [16] confirme l'intégration à la voirie parisienne des 733 voies appartenant aux communes annexées.

    Délimitations

    La Seine et ses communes avant les annexions de 1860 au profit de Paris (ligne rouge).

    Le , en application de la loi du , les faubourgs de Paris compris entre l'ancien mur des Fermiers généraux et l'enceinte de Thiers sont annexés. Cela conduit à la création de vingt arrondissements nouveaux, dont le découpage et la numérotation en spirale diffèrent totalement de l'ancienne répartition (voir : Cas du 13e arrondissement).

    L'extension concerne vingt-quatre communes. Quatre d'entre elles sont supprimées et leur territoire entièrement absorbé par Paris, où leurs noms désignent désormais des quartiers. Des vingt communes scindées par l'enceinte de Thiers, la loi en supprime sept et répartit leur territoire entre Paris et les localités voisines. Amputées de leur territoire situé à l'intérieur de l'enceinte, les treize autres conservent leur nom.

    Voici le liste des communes annexées, avec précision du numéro d'arrondissement et, le cas échéant, des territoires récupérés :

    Modifications ultérieures

    Pour l'essentiel, les arrondissements parisiens n'ont pas changé depuis 1860. Seules les limites des arrondissements extérieurs ont été repoussées extra muros en même temps que l'extension de la capitale, conformément à la loi de déclassement des fortifications de Paris du [18] et au décret sur la zone de servitude militaire du [19] :

    Paris atteint ses limites actuelles en 1954[24]. Depuis cette date, sa superficie s'élève à 10 540 hectares[14].

    Réforme de 2020

    En , la maire de Paris soumet au Conseil de Paris un projet visant à regrouper, à l'horizon 2020, les quatre premiers arrondissements en un ensemble unique comptant un peu plus de 100 000 habitants[25]. Cette proposition est agréée par le Conseil de Paris en [26].

    Pour accueillir l'administration centrale, un choix doit être effectué entre la mairie du 4e arrondissement, située place Baudoyer, et celle du 3e, rue Eugène Spuller : les services de la future mairie centrale devront en effet être regroupés sur un même site, et les mairies des 1er et 2e arrondissements sont jugées trop exiguës.

    En , on annonce aux électeurs des quatre arrondissements concernés qu'ils seront consultés par correspondance sur le site de la future mairie centrale (3e ou 4e arrondissement) et le nom de ce secteur. La maire de Paris et les maires d'arrondissement ont retenu quatre appellations : « Paris Centre », « Cœur de Paris », « Premiers arrondissements de Paris » et « Paris 1 2 3 4 ». Le vote a lieu du 8 au 14 octobre 2018. Il opte pour la mairie du 3e arrondissement et l'appellation de « Paris Centre »[27].

    Un projet de loi, présenté en et débattu au second semestre 2016, reprend cette proposition[28],[29]. Il est définitivement adopté et la loi est promulguée en [30],[31].

    Applicable dès le lendemain du deuxième tour des élections municipales de 2020[32], la réforme ne supprime pas les quatre premiers arrondissements[33] mais les regroupe en un secteur administratif et électoral unique. Ce secteur est pourvu d'un conseil et d'un maire d'arrondissement communs aux quatre arrondissements, comme à Marseille où les seize arrondissements sont regroupés en huit secteurs. Le nombre des conseillers de Paris reste inchangé.

    Le territoire de la ville de Paris doit donc être découpé en dix-sept secteurs qui se superposeront aux vingt arrondissements. La commission des lois de l’Assemblée nationale a prévu que la numérotation des secteurs serait identique à celle des arrondissements correspondants[33] : elle passe donc directement du numéro 1 au numéro 5.

    21e arrondissement

    Les médias qualifient certains quartiers d'affaires de la proche banlieue, telles la Défense ou la Plaine Saint-Denis, de « 21e arrondissement ». Pour des raisons commerciales, les entreprises établies dans ces secteurs ou dans les aéroports desservant la capitale peuvent se faire adresser leur courrier à Paris au moyen d'un cedex spécifique (92031 à 92999 pour les Hauts-de-Seine ; 93211 à 93634 pour la Seine-Saint-Denis ; 95701 à 95978 pour le Val-d'Oise)[réf. nécessaire].

    L'expression « 21e arrondissement » est aussi employée pour désigner certaines communes limitrophes de Paris, aisées comme Neuilly-sur-Seine, Boulogne-Billancourt et Levallois-Perret ou en voie de gentrification telle Montreuil[34].

    Plus largement, elle peut qualifier le lieu de villégiature de nombreux Parisiens qu'est Deauville[réf. nécessaire].

    Quartiers

    Chaque arrondissement est divisé administrativement en quatre quartiers.

    Logos des mairies

    Dans la littérature

    En 1866, Pierre Larousse indique[35] :

    « Être marié au treizième arrondissement : se disait, lorsque Paris ne comptait que douze arrondissements, pour Vivre maritalement, sans être marié[36]. Le marquis ne fut blâmé par personne de se marier au treizième arrondissement, avec une Béatrix d'occasion. »

     Balzac, Béatrix.

    Notes et références

    Notes

    1. En 1860, l'arrondissement doit son nom à l'opéra Le Peletier, détruit par un incendie en 1873. Toutefois l'opéra Garnier, inauguré quinze ans après la création de l'arrondissement en 1875, se trouve dans le même arrondissement.
    2. Devenu par la suite un terrain d'aviation puis l'héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux.

    Références

    1. No 7072 — Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859), Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747–751, reproduit sur Google Books.
    2. Articles « L. 2511-4 » et « L. 2511-5 » du code général des collectivités territoriales.
    3. « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
    4. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
    5. À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
    6. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
    7. Voir les articles L. 2511-3 et R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales (Légifrance).
    8. No 7073 — Décret impérial qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris (du 31 octobre 1859), Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 751–752, reproduit sur Google Books.
    9. Insee, « Dossier complet − Commune de Paris (75056) », (consulté le )
    10. Pierre Pinon, Bertrand Le Boudec et Dominique Carré (dir.), Les plans de Paris : Histoire d'une capitale, Paris, Atelier parisien d'urbanisme, Bibliothèque nationale de France, Éditions du Passage, Paris bibliothèques, , 135 p. (ISBN 978-2-84742-061-6).
    11. Danielle Chadych et Dominique Leborgne (photogr. Jacques Lebar), Atlas de Paris, évolution d’un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 199 p. (ISBN 978-2-84096-154-3, BNF 37058966).
    12. « La construction d'une nouvelle enceinte impliquait toutefois si clairement la destruction de l'ancienne, l'annexion à Paris des communes comprises entre les deux lignes semblait une conséquence si naturelle, si directe de la loi des fortifications […] », Delangle, « Rapport à l'Empereur », dans Préfecture de la Seine, Documents relatifs à l'extension des limites de Paris, Paris, Charles de Mourgues Frères, 1859, sur Gallica.
    13. L'article 3 établit que ce conseil est nommé « par l'Empereur ».
    14. Maurice Block, Statistique de la France comparée avec les autres États de l'Europe, vol. 2, Paris, Librairie d'Amyot, (lire en ligne), p. 399.
    15. Hubert Demory (préf. Pierre-Christian Taittinger), Auteuil et Passy : De la Révolution à l'Annexion, Paris/Budapest/Torino, Éditions L'Harmattan, coll. « Histoire de Paris », , 298 p. (ISBN 978-2-7475-7992-6, BNF 39947743), p. 264–265.
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    34. Collet Anaïs, Montreuil, « le 21e arrondissement de Paris » ? La gentrification ou la fabrication d'un quartier ancien de centre-ville (lire en ligne), p. 12-37.
    35. Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du dix-neuvième siècle, t. 1 : lettre A, , 1115 p. (lire en ligne), sub verbo « arrondissement », colonne 2 de la page, p. 694.
    36. Cette ancienne expression est rappelé par Michel CarmonaLe Paris d'Haussmann », Université de tous les savoirs, Canal-U, 2003, minute 48.

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