Edmond Polynice
Edmond Sylvestre Polynice, né le [réf. nécessaire] et mort après 1915, est un militaire et homme politique haïtien qui fut à trois reprises président de la République par intérim : du 27 janvier au 8 février 1914, du 29 octobre au 6 novembre 1914 et du 27 juillet au 11 août 1915.
Edmond Polynice | |
![]() Photographie d’Edmond Polynice. | |
Fonctions | |
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Président de la République d'Haïti | |
– (12 jours) |
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Prédécesseur | Michel Oreste (président à vie) |
Successeur | Oreste Zamor |
– (8 jours) |
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Prédécesseur | Oreste Zamor |
Successeur | Joseph Davilmar Théodore |
– (15 jours) |
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Prédécesseur | Jean Vilbrun Guillaume Sam (président à vie) |
Successeur | Philippe Sudre Dartiguenave |
Biographie | |
Nom de naissance | Edmond Sylvestre Polynice |
Parti politique | Parti national |
Conjoint | Marie Benoit Irène Larmonie |
Profession | Militaire (Général) |
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Présidents de la République d'Haïti | |
Biographie
Première présidence
À la suite de la chute, le , du dictateur Michel Oreste en raison d'une insurrection populaire, un comité civilo-militaire est alors chargé d'assurer l'ordre après son départ; c'est le Comité de Salut public mené par Edmond Polynice. Ce gouvernement provisoire officialise la fin du régime de la présidence à vie, et rétablit la constitution de 1902 qui stipule qu’Haïti est une république parlementaire, avec un président de la République élu pour un mandat de 7 ans, et qui gouverne avec la Chambre des députés et le Sénat.
Le comité d’Edmond Polynice dirige le pays jusqu'au , date de l'élection de Oreste Zamor, un ancien commandant militaire du département de l'Artibonite, qui triompha facilement de ses rivaux nationalistes du Nord.
Seconde présidence
À la suite du départ de la démission du président Zamor, Polynice préside à nouveau l'intérim du au . Ce comité est remplacé après l’élection de l’ancien sénateur Joseph Davilmar Théodore comme président de la République.
Troisième présidence
Le , un groupe lourdement armé de 52 confédérés, menés par Charles de Delva et Ermane Robin, attaque le Palais national. Le nouveau dictateur, Vilbrun Guillaume Sam, gagne la Mission Diplomatique de France. Le général Charles Oscar Etienne, fidèle à Vilbrun Guillaume Sam, fait massacrer les prisonniers politiques ; 168 détenus sont tués ce matin. Edmond Polynice perd trois fils (Sylvestre, Maurice et René) au cours de ce massacre. Dans l'après-midi, Polynice se rend au consulat dominicain, où s'est réfugié Charles Oscar Etienne, et le fait tuer sur le champ. Le corps d'Etienne est ensuite traîné dans les rues par le peuple de Port-au-Prince[1].