Duralium

Le duralium , aussi appelé duralumin , duraluminum, duraluminium (en allemand), est un alliage à base d’aluminium (95 %), de cuivre (4 %), de magnésium (0,5 %) et de manganèse (0,5 %), découvert par sérendipité par Alfred Wilm, en 1908[1], à Düren en Allemagne[2].

Pièce en duralium provenant du dirigeable LZ 129 Hindenburg récupérée après son accident à Lakehurst en 1937.

Description

Avant traitement thermique, l’alliage est ductile et malléable. Après traitement thermique, une réaction entre l’aluminium et le magnésium provoque une augmentation de la dureté et de la résistance à la traction.

Sa légèreté ainsi que d’autres propriétés physiques font qu’il est largement utilisé dans l’industrie aéronautique depuis les années 1920[3].

Sa résistance élastique est de l'ordre de 300 MPa et son module de Young est de 75 GPa[4].

Dénomination

À la suite de diverses évolutions des normes de désignation des alliages d'aluminium pour corroyage, il s'est ensuite appelé « AU4G » (norme NF A 02-104) et désormais « 2017 » (norme NF A02-004 / EN 573-1).

Notes et références

  1. Gérard Hartmann, « L'Aluminium historique » [PDF], sur hydroretro.net (consulté le ), p. 7.
  2. Informations lexicographiques et étymologiques de « duralumin » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  3. « Le Breguet XIV » [PDF], sur domicile.fr, novembre 2016 (consulté le 25 janvier 2018), p. 2.
  4. « Résistance des matériaux - Module d'Young » [PDF], sur gecif.net (consulté le 25 janvier 2019), p. 4.

Articles connexes

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