Cormeilles (Oise)

Cormeilles est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Cormeilles
Cormeilles (Oise)
La mairie
Blason de Cormeilles
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de l'Oise picarde
Maire
Mandat
Éric Tourain
2020-2026
Code postal 60120
Code commune 60163
Démographie
Gentilé Cormeillois, Cormeilloises
Population
municipale
400 hab. (2021 en diminution de 10,11 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 23″ nord, 2° 11′ 34″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 181 m
Superficie 7,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Cormeilles
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Cormeilles
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Cormeilles
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Cormeilles

    Géographie

    Description

    Cormeilles est un village picard du Plateau picard du nord de l'Oise, situé à 30 km au nord-ouest d'Amiens, 27 km à l'ouest de Montdidier, 24 km au nord-est de Beauvais et à 81 km au nord-est de Rouen.

    Il est aisément accessible par l'ancienne route nationale 30 et par l'autoroute A16 (France), qui passe à l'est du territoire communal et dont la sortie la plus proche est celle d'Hardivillers.

    Louis Graves indiquait en 1836 que le territoire communal était constitué d'un en périmètre à-peu-près ovale, traversé du midi an nord par un vallon sinueux qui descendait vers Blancfossé ; des coteaux boisés limitaient à l'est ce vallon; une plaine découverte le bornait à l'ouest[1].

    Panorama depuis le village, peu avant les moissons
    Une rue du village

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Blancfossé, Le Crocq, Doméliers, Fléchy, Fontaine-Bonneleau, Hardivillers et Villers-Vicomte.

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Cormeilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), forêts (8,1 %), zones urbanisées (4,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 179, alors qu'il était de 179 en 2013 et de 152 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 85,5 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cormeilles en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cormeilles en 2018.
    Typologie Cormeilles[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 85,5 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,9 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 10,6 7,1 8,2

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie, en 2023, par les lignes 615, 616, 6103, 6109 et 6122 du réseau interurbain de l'Oise[14].

    Toponymie

    La localité a été dénommée comme Cormeilles, Cormeilles-le-Crocq, Cormeille*la-Ville, Cormeille-la-Neuville (Cormiliæ, Cormetiœ, Cormelitœ, Curmitiaca)[1].

    Le toponyme Cormeilles est issu de l'ancien français cormeille « cormier », pluriel de l'oïl cormeille « sorte de fruit », qui a dû signifier « sorbier, ensemble de sorbiers » et qui est un dérivé de l'oïl corme, d'origine gauloise[15] : du latin populaire corma, du gaulois curmi « cervoise » (cf. irlandais coirm, gallois cwrwf, breton korev), en raison de l'ancien cidre de cormes.

    Histoire

    La Chaussée brunehaut bimillénaire et les modernes éoliennes.

    Une ancienne voie romaine, appelée localement Chaussée Brunehaut reliant Beauvais à Amiens (Caesaromagus-Samarobriva) passe à l'est du village. L'ancien hameau de La Neuville, situé au nord du cimetière, pourrait avoir été situé à l'emplacement du vicus nommé Curmiliaca sur l'itinéraire d'Antonin[1].

    Un effondrement survenu en 1834 a permis de redécouvrir un souterrain-refuge ou muche, qui permettait autrefois de protéger la population pendant les temps de guerres. Cet ouvrage est une gakerie longue de 82 m. Des chambres de m sur 3 et m de hauteur étaient aménagées le long de la muche. L'entrée, pratiquée à mi-côte sur le chemin de Fontaine était ferlée de longue date[1].

    A la même époque, Louis Graves indiquait « on trouve à cinquante pas dans la plaine au midi du village, au lieu appelé les Fosses, des caves et des vestiges de constructions qu'on dit avoir été un couvent de templiers. Les débris de tuiles romaines qui abondent et que la charrue ramène sans cesse au jour paraissent indiquer une époque bien plus reculée. Peut-être aussi ce lieu fut-il occupé par une maladrerie royale qui existait anciennement à Cormeilles[1] ».

    Sous l'Ancien Régime, le village était divisé entre deux seigneuries ; celle de l'Abbaye de Froidmont tandis que la , partie basse de la commune dépendait de celle de Blancfossé[1].

    La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790-1794 celle du Crocq, qui est reconstituée en 1832[16].

    En 1836, la commune est propriétaire du presbytère, d'une place. et d'un terrain de jeu de tamis plantés d'arbres fruitiers et de haute tige, ainsi que de deux.pompes à incendie actionnées par une compagnie de pompiers, et un réglemente municipal de l'époque interdit de recouvrir de chaume les constructions neuves afin de limiter les risques d'incendie. « La fabrique des étoffes a pris un grand développement depuis quarante années. La population qui était misérable autrefois, s'est accrue d'un quart dans le même intervalle, et sa richesse a plus que doublé[1] ». On compte à cette époque dans la commune un moulin à vent et une argilière[1].

    Seconde Guerre mondiale

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 4 au , un bombardier Lancaster JB486 de la RAF, de retour d'une mission de bombardement de l’usine de V1 des Nazis à Saint-Leu-d'Esserent dans le cadre de l'opération Crossbow, s'est écrasé sur le territoire communal, tuant les 7 hommes d'équipage : Anthony E. Grubb, Harry Lees, James W. Weyers, Clifford N. Stalker, Joseph T. Nixon, George T. Osborne, Jack Paull Hodges. Ils étaient âgés de 21 à 32 ans[17],[18].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crèvecœur-le-Grand[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[20], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[21].

    Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[22], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [23].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      Avril 1799 (Floréal de l'An VII) Jean-Baptiste Autiquet   Agent Municipal
    Avril 1799 (Floréal de l'An VII) Juillet 1800 (Thermidor de l'An VIII) François Griblot   Agent Municipal puis Maire provisoire
    Août 1800 (Fructidor de l'An VIII) Novembre 1804 (Brumaire de l'An XIII) Pierre Allart    
    Mars 1801 (Germinal de l'An IX) Novembre 1804 (Brumaire de l'An XIII) Antoine Charles Philibert Josse    
    Décembre 1804 (Frimaire de l'An XIII) Novembre 1815 Louis Mesnard    
    Novembre 1815 Janvier 1816 Louis Stanislas Bled    
    Janvier 1816 Juin 1824 Louis Griblot    
    Juin 1824 Juin 1828 Martin Benjamin Griblot    
    Juin 1828 Août 1848 Pierre Victor Gayant    
    Août 1848 Décembre 1849 Jules César Hochart    
    Décembre 1849 Octobre 1850 Pierre Honoré Cocuelle    
    Novembre 1850 Novembre 1850 Jean-Baptiste Gayant   Adjoint remplissant les fonctions de Maire par intérim
    Novembre 1850 Janvier 1857 Jules César Hochart    
    Janvier 1857 Mai 1871 Pierre Florentin Barbier    
    Juin 1871 Août 1871 Jean Baptiste Alphonse Bled   Adjoint remplissant les fonctions de Maire par intérim
    Septembre 1871 Janvier 1878 Mars Florian Anty    
    Janvier 1878 Février 1878 Pierre Florentin Dangoisse   Adjoint remplissant les fonctions de Maire par intérim
    1878 1881 Jean-Baptiste Philibert Tallon    
    1881 1888 Bled de Saint-Jean    
    1888 1896 Edmond Vauquier    
    1896 1912 Edouard Tallon    
    1912 1923 Daniel Leroy[Note 3]    
    1923 1926 Henri Tallon    
    1926 1929 M. Duroyon    
    1929 1937 Philibert Leroy    
    1937 1941 M. Germain[Note 4]    
    1941 1944 Émile Autiquet    
    1944 1947 Jules Lecointe    
    1947 1953 Georges Bled    
    1953 1953 Jean Tallon    
    1953 1983 Maurice Cadet    
    mars 1983 septembre 2004[25] Hervé Benjamin   Président de la CC de Crèvecœur-le-Grand (2001[26] → 2004)
    Décédé en fonction
    Septembre 2004 Juillet 2020 Jean-Marie Tallon[27],[28]   Agriculteur
    Juillet 2020[29] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Éric Tourain    

    Politique de développement durable

    En 2021, une enquête publique préalable à l'implantation de 3 éoliennes est organisé à Cormeilles. Ces appareils se rajouteraient à ceux déjà existants le long de l'autoroute A16[30].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

    En 2021, la commune comptait 400 habitants[Note 5], en diminution de 10,11 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0029661 0821 2141 3491 0191 0401 0541 012
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    958927917812706599545481447
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    432451375306284229222217217
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    223181253217257286332345432
    2018 2021 - - - - - - -
    407400-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La chute démographique constatée entre 1831 et 1836 correspond à la création de la commune du Crocq, par scission du territoire de Cormeilles.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 208 hommes pour 199 femmes, soit un taux de 51,11 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,5 
    2,9 
    75-89 ans
    4,0 
    10,1 
    60-74 ans
    13,1 
    26,9 
    45-59 ans
    18,1 
    20,2 
    30-44 ans
    26,6 
    18,8 
    15-29 ans
    14,1 
    21,2 
    0-14 ans
    23,6 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,4 
    75-89 ans
    7,5 
    15,4 
    60-74 ans
    16 
    20,8 
    45-59 ans
    20 
    19,4 
    30-44 ans
    19,4 
    17,8 
    15-29 ans
    16,4 
    20,7 
    0-14 ans
    19,3 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin, dotée d'un inhabituel plan en « T » est le résultat de deux campagnes de construction bien distinctes, avec la nef en pierres de taille du XVIe siècle. Le chœur a été reconstruit, lui, en briques en 1828 en remplacement du précédent, trop petit et délabré. Le clocher .en charpente et ardoises domine la façade.
      Le retable est une œuvre de style classique d’un effet très monumental dû aux doubles colonnettes surmontées d’un fronton qui l’encadre, et qui provient du chœur précédent. L'église contient également une peinture représentant saint Martin qui rappelle la dédicace de l’église, de même qu’une petite statue en bois de 1733 et les boiseries de la tribune, qui comportent une représentation du Baptême du Christ[36].
    La chapelle ND du planton, sous un ciel menaçant.
    • La chapelle Notre-Dame du planton ou du Bon secours, au carrefour des RD 11 et RD 65, édifiée par l’abbé Pointier avec ses deniers personnels en 1840,et indiquait la limite symbolique d’une épidémie de peste et la protection des habitants (Notre Dame "de bon secours"). C’est en 1859 que cet édifice a été légué à la commune (le maire était en cette année Florentin Barbier), cette donation a été signée chez Maître Caron, notaire dans la commune. Au-dessus de l'entrée se trouve un ex-voto qui indique « Reconnaissance à Marie / Elle nous a sauvé de l'invasion et de l'émigration / 1914-1918 ».
      :Des travaux ont permis de maintenir le bâtiment en bon état jusqu’à nos jours : en 1905 le clocher a été refait grâce à une donation, en 1930 Mesdames Lecomte et Lequenne ont permis une rénovation de l’ensemble, enfin en 1980 Claude Despaty, adjoint au maire, est intervenu auprès du député Marcel Dassault pour lui demander de l’aide.
      :La toiture a quant à elle été restaurée en mai 2018 .
    Chaque année depuis 1840, un pèlerinage à la Vierge a lieu début septembre entre l’église Saint-Martin et la chapelle[réf. nécessaire]
    • L'arbre de la liberté, tilleul planté en 1889 pour le centenaire de la Révolution française.
    • Monument aux morts républicain, entouré de deux saints.
    • Le cimetière est excentré dans la vallée, au nord du village. Selon Louis Graves, « son emplacement forme une sorte de monticule à la manière

    des tumulus; on en a extrait beaucoup de cercueils en pierre tendre, dont chacun contenait plusieurs vases de poterie grossière.
    On l'appelle Saint-Martin du nom d'une chapelle fort ancienne qu'on a reconstruite en 1827[1] ». La situation du village sur une crête du plateau picard lui offre de beaux points de vue.

    Héraldique

    Blason de Cormeilles Blason
    D'azur au château de gueules, ajouré et coulissé d'or, maconné de sable.
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Pendant la mobilisation due aux combats, l'intérim du maire est assuré par Fosténe Maillard.
    4. Pendant les combats, l'intérim du maire est assuré par Émile Autiquet.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Cormeilles » (consulté le ).
    2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cormeilles - Section LOG T2 » (consulté le ).
    3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cormeilles - Section LOG T7 » (consulté le ).
    4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
    5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crèvecœur, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 94 p. (lire en ligne), p. 35-38, sur Google Books.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
    4. « Orthodromie entre Cormeilles et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    6. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    14. « Transports en commun à Cormeilles », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, 1990, p. 281 (ISBN 2600028838).
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