Claude Tenne
Claude Tenne, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Toulouse, est un militaire et prisonnier politique français.
Claude Tenne Marc Ténard | ||
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Surnom | José Casabals, José Hernandez. | |
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Naissance | Paris, (France) |
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Décès | (à 59 ans) Toulouse (France) |
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Origine | ![]() |
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Allégeance | Premier R.E.P.
O.A.S. |
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Arme | Légion étrangère | |
Conflits | Guerre d'Algérie | |
Autres fonctions | Commando Delta 1 | |
Légionnaire, « soldat perdu[1] » et « Pieds-noirs par le sang versé[2] », il est notamment le seul détenu à s'être évadé de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré[3].
À la fois socialiste et nationaliste, son père, originaire de Bragayrac, fait carrière dans l’administration des douanes. Fier de lui et marqué par les valeurs transmises par ses parents, il connaît une scolarité difficile[4]. Il fréquenta l'école des Épinettes à Saint-Ouen puis fut scolarisé chez les Frères des Écoles Chrétiennes. Il obtint son certificat d'études puis un CAP de forgeron-serrurier à Compiègne. À dix-sept ans il commence à travailler aux Forges de Saint-Ouen, pour Citroën où il milite à la CGT en 1954. Il s'intéresse aux événements d'Indochine et un camarade de travail ancien légionnaire lui donne l'idée de s'engager dans un régiment étranger de parachutistes. Il s'engage en novembre 1954, sous le nom de Marc Ténard de nationalité suisse, né à Yverdon de parents inconnus.
Légionnaire au 1er REP : 1955 - 1961
En opérations

Après un an de formation au Kreider et puis à la BETAP de Blida, Marc Ténard est affecté en 1955 à Zeralda, au 1er REP. Il est d'abord pourvoyeur en opérations dans les monts du Hodna puis dans les Aurès sous les ordres de colonel Jeanpierre. Il devient voltigeur et participe à la Bataille d’Alger en 1957 puis à celle des frontières près de la Tunisie, dans le secteur de Guelma. Au cours de « l’opération Jumelles », entre juillet 1959 et janvier 1960, il devient spécialiste du nettoyage des grottes où se réfugiaient les Fellagahs et reçoit sa première citation[5]. Un jour, il utilise sa veste de combat comme leurre dans un boyau où elle est criblée de balles[6]. Il est sur le terrain le 28 mai 1958, lors de la mort du lieutenant-colonel Jeanpierre dont l’hélicoptère est abattu par les rebelles[7]. Il est nommé caporal.

Les Pieds-Noirs
Lors d'une permission après le 13 mai 1958, Marc Ténard fait connaissance d'une famille de Pieds-noirs. Le 14 juillet 1958 sa compagnie défile à Paris. À ce moment il réalise que l'Algérie est très importante pour lui, plus que son passé à Paris. Il se rend compte que les Pieds-Noirs sont de plus en plus inquiets dès la fin de l'année 1959[8].
Lors des journées des barricades (24 janvier - 1er février 1960), Il fait partie de la 2e Compagnie, commandée par le capitaine Ysquierdo, et comme les autres légionnaires parachutistes, présente les armes à Pierre Lagaillarde et aux insurgés, lors de leur reddition avec les honneurs[9].
Le caporal Ténard éprouve de plus en plus d'inquiétude. Le 15 novembre 1960, lors de la cérémonie d'hommage à onze soldats tués au combat, il entend le père Delarue déclarer :
«Vous êtes tombés à un moment où, si nous en croyons les discours, nous ne savons plus pourquoi nous mourons[10].»
Cette phrase l'inquiète[11]. Quelques mois après, il rencontre, dans un café, le lieutenant Roger Degueldre et comprend qu'il a déserté pour rejoindre l'OAS[12]. Le légionnaire Marc Ténard participe à la prise de la radio et accomplit les autres missions confiées à sa compagnie pendant le Putsch.
Il est conscient des enjeux et adhère aux objectifs affirmés par les quatre généraux : prendre le contrôle du gouvernement pour garder l'Algérie à la France[13]. Après l'échec de cette tentative, le 25 avril 1961, le 1er REP est dissout, les officiers mis aux arrêts[14].
OAS, Commando Delta 1 : 27 avril - 4 juin 1961
l'Organisation de l'armée secrète
Il déserte, gagne Alger, retrouve le lieutenant Roger Degueldre et le sergent Albert Dovecar dans le commando Delta 1 avec lequel il tue le Commissaire Gavoury, pour l'OAS.
Il est arrêté à la Bouzareah le 4 juin 1961 en protégeant la fuite de Degueldre.
Incarcéré ensuite à la Santé il y retrouve des détenus de l'Algérie française et remarque : « Ici on ne peut pas tenir les volontés prisonnières. » Marc Ténard partage la cellule du sergent Dovecar. Il refuse de révéler son véritable nom pour empêcher, ou du moins ralentir, le déroulement du procès[15].
Le procès
Le procès Gavoury a lieu du 26 au 30 mars 1962. Le Tribunal militaire juge les légionnaires Herbert Pietri, Claude Tenne, le sergent Albert Dovecar, Claude Piegts, Paul Frappoli et Jacques Malmassari pour le meurtre du commissaire Gavoury[16]. Les trois légionnaires portent leur uniforme et toutes leurs décorations[17]. Ils ne sont pas assez connus pour que l'Armée dans son ensemble prenne fait et cause pour eux[18].
Condamnations
L'avocat général condamne le meurtre mais lui reconnaît des mobiles politiques[19].
Ils sont condamnés, à la peine de mort pour Dovecar et Piegts qui ont organisé l'action, à la détention criminelle à perpétuité pour Karl Pietri et Claude Tenne, celui qui a poignardé le commissaire. À l'audition du verdict, ils crient "Algérie française" et lancent leurs décorations dans le prétoire.

La prison Saint-Martin-de-Ré : 1962-1967
Le 5 mai, douze condamnés dont Claude Tenne sont transférés de la prison de Fresnes à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré située sur l'Île de Ré[20]. Dès ce moment, ils revendiquent d'être considérés comme des condamnés politiques[21].
Conquête du statut de prisonniers politiques
La prison vient d'être vidée des Fellagahs libérés[22]. Les bâtiments y sont assez délabrés, en mauvais état.
L'administration entend les traiter comme des droits communs[23]. Claude Tenne organise des grèves de la faim et d'autres manifestations pour qu'ils obtiennent le satut de prisonniers politiques.
L’exécution du Albert Dovecar et de Claude Piegts a lieu le [24]. Marc Ténard s'est procuré clandestinement un poste de radio minuscule et c'est par lui qu'il apprend leur mort. Il organise une cérémonie pour rendre hommage au sergent Dovecar, la concluant par le Chant des Africains après avoir observé une minute de silence. Claude Tenne décide que ce jour-là ils ne sortiront pas de leur cellule et jeûneront en signe de deuil[25]. Il agit de même le 6 juillet 1962 quand le directeur de la prison lui apprend que le lieutenant Roger Degueldre a été fusillé. Le directeur le laisse faire.
Évasion

Armand Belvisi évoque cette évasion dans son ouvrage consacré aux détenus de Saint-Martin-de-Ré.
Des camarades ont essayé de creuser un tunnel qui partait d'une cellule. Marc Ténard leur a apporté brièvement son aide mais le projet a échoué car les condamnés ont été changés de quartier[26]. Certains ont tenté d'y arriver par d'autres moyens, plus classiques, qui ont échoué car un détenu s'est refusé à tuer la sentinelle qui se trouvait sur son passage[27].
Claude Tenne s'évade finalement le 3 novembre 1967. Il a réussi à se replier sur lui-même dans une cantine métallique noire. Elle mesure 90 centimètres de longueur, 50 centimètres de large et 40 centimètres de haut. Il y reste trois heures dans le froid[28]. C'est dans le presbytère, pendant que ses camarades libérés s'entretiennent avec le curé, qu'il en sort, frigorifié. Il emprunte le bac bien qu'il craigne d'être reconnu. Solidaires, ses camarades détenus refusent de rentrer dans leurs cellules pendant la soirée, ce qui empêche l'appel et la découverte de sa fuite.
De nombreux articles de journaux relatent cette évasion unique dans l'histoire de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré[29]. Le Monde y consacre un article, le Figaro du 6 novembre 1967 en parle en première page, signalant des barrages de police sont établis sur toutes les routes[30].
Claude Tenne est pris en charge par un réseau OAS et une résistante de l’Algérie française. Pour protéger ses complices, il publie une version altérée de sa cavale en France dans son livre, Mais le diable marche avec nous. Il échappe aux cent cinquante mille hommes des forces de l’ordre mobilisés par le plan Rex (recherches exceptionnelles)[31]. Il se réfugie enfin en Suisse.
Claude Tenne est le seul évadé de la prison de l'Île de Ré à ne jamais avoir été repris. Il s'installe ensuite à Ibiza, aux Baléares.
Réflexions et perspectives d'avenir

Les événements de mai 68 se déroulent à l'époque même où Claude Tenne écrit de De Gaulle : « Il règne sur du néant, sur l'indifférence des Français qui un jour pourtant s'éveilleront brusquement sur des alliances douteuses et peu honorables. Il s’enorgueillit sans honte de l’amitié de ceux qui auparavant combattaient la France[32].»
Il ne croit pas dans les partis politiques mais prône une action sociale et militaire à l'image des guérilleros en Amérique du Sud qu'il a découverts par le livre de Jean Lartéguy[33].
Notes et références
- Paul Guérande, O. A. S. métro ou, Les enfants perdus, récit, éd. du Fuseau, 1964, 184 p.
- « Claude Tenne », sur babelouedstory.com (consulté le )
- « La courte échappée de Saint-Martin-de-Ré », sur Libération (consulté le )
- Jean-Claude Vimont, « « Pieds Noirs Rythmes : un orchestre de détenus OAS dans le “Sing-Sing” français » », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines, (ISSN 2108-6907, DOI 10.4000/criminocorpus.3133, lire en ligne, consulté le )
- Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, éd La Table Ronde, 1968, 253 p. pp. 97-106.
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd Fayard, 1987, 403 p. p. 330-331.
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd Fayard, 1987, 403 p. p. 312, 313.
- Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd La Table Ronde, 1968. p. 177-20 Claude Tenne, Mais le diable marche avec nous, éd La Table Ronde, 1968, 253 p, p. 159.
- Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd La Table Ronde, 1968.
- Louis Delarue, Avec les paras du 1er REP et du 2ème R.P.I. Ma, éd. Nouvelles Éditions Latines, 1961, 254 p.
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd Fayard, 1987, 403 p. p. 366
- Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, éd La Table Ronde, 1968, 253 p. pp. 160-161
- Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd. La Table Ronde, 1968. p. 203 211
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd Fayard, 1987, 403 p. p. 355-376.
- Armand Belvisi, Les sacrifiés de l’Algérie française, Ile-de-Ré, 120 pages. § 26
- Georges Fleury, Histoire d, 30 oct. 2002 - 1048 pages. Ch 68 L’arrestation de Degueldre p. 663 - 677 Procès p. 664, Lettre Sergent Brothier 665 plaidoyers Verdict 666- 667 procès
- « Procès des assassins de Gavoury | INA » (consulté le 3 juin 2023)
- « Le lieutenant GODOT et l'adjudant ROBIN sont condamnés à vingt ans de réclusion criminelle le lieutenant BERNARD à dix ans », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « L'avocat général suggère discrètement la peine de mort contre Dovecar et Piegts mais il leur reconnaît des "mobiles idéologiques" », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Les sacrifiés de l’Algérie française, Ile-de-Ré, Armand Belvisi, 120 p. § 3
- Armand Belvisi, Les sacrifiés de l’Algérie française, Ile-de-Ré, 120 pages. § 4
- Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p. § 3 https://journals.openedition.org/criminocorpus/3164?lang=en#tocto1n2
- Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p. § 4 https://journals.openedition.org/criminocorpus/3164?lang=en#tocto1n2
- Jean-Claude Vimont, Le régime spécifique de la détention politique, Respect de la « Privacy » et détention politique en France, Justice and political detention, 2013, https://journals.openedition.org/criminocorpus/2556 § 20
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd Fayard, 1987, 403 p.. épilogue, p. 401-403.
- Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p.
- Jean-Claude Vimont, « Saint-Martin-de-Ré, prison politique. Les photographies d’Armand Belvisi », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines, (ISSN 2108-6907, DOI 10.4000/criminocorpus.3164, lire en ligne, consulté le )
- « Claude Tenne, condamné pour l'assassinat du commissaire Gavoury est recherché dans la région parisienne », Le Monde.fr, 7 novembre 1967 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2023)
- Armand Belvisi, Les sacrifiés de l’Algérie française, Ile-de-Ré.120 pages. § 26 -
- « Le Figaro, 6 novembre 1967 », sur deltas-collines.org (consulté le )
- « Le Figaro, barrages policiers en France », sur deltas-collines.org (consulté le )
- Henri-Christian Giraud, De Gaulle et les communistes, Albin Michel, 1988, 2 tomes.
- Jean Lartéguy, Les Guerilleros ... et bérets verts, éd. Raoul Solar, 1967, 443 p.
- « 15 décembre 1936 : naissance de Claude Tenne . », sur La Ligne Droite (consulté le )
Voir aussi
Sources
- David Canard, L'Île de Ré ; années 1950, 1960, 1970, éd. Geste, 20 février 2009, 240 p. (ISBN 2845615345)
- Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, éd La Table Ronde, 1968, 253 p.
- Jean-Claude Vimont, Histoire de la détention politique en France, Justice and political detention, 2013.
- Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd. La Table Ronde, 1968
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd Fayard, 1987, 403 p.
- Louis Delarue, Avec les paras du 1er REP et du 2ème R.P.I. Ma, éd. Nouvelles Éditions Latines, 1961, 254 p.
- Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Grasset, 30 oct. 2002, 1048 pages, Partie V La montée en puissance, ch. 37 : L'OAS élimine le commissaire Gavoury, p. 344 à 357.
- Frédéric DELMONTE, "Le Front National à Toulon : de la sous-société des débuts à la contre société de juin 1995," Résumé d'un mémoire de maîtrise préparé sous la direction de M. Schor et soutenu à la Faculté des Lettres de Nice https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/rr148-fn.pdf
- Franck Sénateur, S'évader, une autre histoire de la justice : de 1791 à nos jours, éd. Nouveau Monde, 2020, 322 p. ch. 10.
- Jean de Conrié, Jean Ilpide, Louis Maître. 1962... un destin bascule, éd. Lacour-Ollé, 2013, 150 p.
- Vincent Guibert, Les Commandos Delta, éd. Serge Curutchet, 2000, 304 p.
- Jean-Claude Vimont, Saint-Martin-de-Ré, prison politique. Les photographies d’Armand Belvisi, Carnet de recherche de Crimininocorpus 27/11/2014, no 14, "Métropolitains, Légionnaires et autres intermittents"
- Crimino Corpus, Revue hypermédia, Histoire de la justice, des crimes et des peines;
- https://journals.openedition.org/criminocorpus/3133#tocto1n6
- Georges Fleury, Histoire de l'OAS, , 1048 p. (ISBN 9782246604594, lire en ligne), p. 269.
Évasion: articles de presse.
- Libération : https://www.liberation.fr/societe/2015/01/02/la-courte-echappee-de-saint-martin-de-re_1173191/
- Le Figaro :
- Le Monde :
- https://www.lemonde.fr/archives/article/1967/11/07/claude-tenne-condamne-pour-l-assassinat-du-commissaire-gavoury-est-recherche-dans-la-region-parisienne_2605381_1819218.html
- https://www.lemonde.fr/archives/article/1963/03/29/peines-de-prison-la-plupart-avec-sursis-contre-des-algerois-qui-hebergerent-des-deserteurs-notamment-les-assassins-du-commissaire-gavoury_2218092_1819218.html
- La Nouvelle République : https://deltas-collines.org/galerie/TENNEEVASIONRE/evas
Contexte des événements
- Pierre Montagnon, La guerre d’Algérie, Pygmalion, 1984, 450 p.
- Général Massu, La véritable bataille d’Alger, éd. Plon, 1971
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd. Fayard, 1972, 403 p.
- Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd. La Table Ronde, 1968.
- Pierre Sergent, La Bataille, éd. La Table Ronde, 1968.
- Jean J. Mourot, La pacification, c’était la guerre ! Témoignage d’un appelé en Algérie 1957-1959, Books on Demand France, 2009, 480 p.
- Bernard Moinet, A genoux les hommes, éd. France Empire, 1969.
- Henri-Christian Giraud, De Gaulle et les communistes, Albin Michel, 1988, 2 tomes.
- Maurice Vaïsse, Le putsch d'Alger, Paris, Éditions Odile Jacob, coll. « histoire », 2021, 336 p. (ISBN 978-2-7381-5495-8), présentation en ligne [archive]).
- Jean-Marie Bastien-Thiry, Déclaration du 2 février 1963, éd. Cercle Jean Bastien-Thiry, 1998, 40 p., (ISBN 9782905602039)
- Claude Mouton-Raimbault, La contre-révolution en Algérie, le combat de Robert Martel et de ses amis, Vouillé, Diffusion de la Pensée Française, 1973, 675 p.
- Lajos Marton, Il faut tuer De Gaulle, éd. Du Rocher, 2002, 210 p.
- Abbé Olivier Rioult, Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, éd. des Cimes, Paris, 2013 (ISBN 979-10-91058-05-6).
- Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p.
- André Rossfelder, Le onzième commandement, éd. Gallimard, 2000, 667 p. partie V et sq. p. 473-673.
Liens externes
Sites internet
- https://deltas-collines.org/galerie/CLAUDETENNE
- https://encyclopedie-afn.org/TENNE_Claude
- http://babelouedstory.com/adimads/3985_A/3985_A.html
- Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p. https://journals.openedition.org/criminocorpus/3164?lang=en#tocto1n2
- Armand Belvisi, Saint-Martin-de-Ré. Portraits de détenus, 1963, s. e., 128 pages, Collection Armand Belvisi, p. 20 à 23.
- https://criminocorpus.org/fr/bibliotheque/page/95739/ https://journals.openedition.org/criminocorpus/3164?lang=en (photos)
- Le procès : Extrait vidéo : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf96027582/proces-des-assassins-de-gavoury
- Journal Le Monde :
- https://www.lemonde.fr/archives/article/1963/03/29/peines-de-prison-la-plupart-avec-sursis-contre-des-algerois-qui-hebergerent-des-deserteurs-notamment-les-assassins-du-commissaire-gavoury_2218092_1819218.html
- https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/03/31/l-avocat-general-suggere-discretement-la-peine-de-mort-contre-dovecar-et-piegts-mais-il-leur-reconnait-des-mobiles-ideologiques_3145303_1819218.html
- https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/08/04/le-lieutenant-godot-et-l-adjudant-robin-sont-condamnes-a-vingt-ans-de-reclusion-criminelle-le-lieutenant-bernard-a-dix-ans_2354901_1819218.html
Liens vers les documents et photos
- Marc Ténard - Claude Tenne : photo : https://deltas-collines.org/galerie/CLAUDETENNE/3601_G_001
- https://deltas-collines.org/galerie/CLAUDETENNEBIO/Claude_TENNE_Biographie_4,
- O. A. S.: https://encyclopedie-afn.org/TENNE_Claude_Période_O.A.S.
- couverture du livre Mais le diable marche avec nous : https://deltas-collines.org/galerie/CLAUDETENNELIVRE
- Permis de séjour en Espagne, mention : réfugié politique : https://deltas-collines.org/galerie/CLAUDETENNE/TENNE_PERMIS_SEJOUR_ESPAGNE
- Photo dans sa cellule : https://criminocorpus.org/fr/bibliotheque/page/95739/
- http://babelouedstory.com/adimads/3985_A/3985_A.html
- Claude Tenne à Ibiza en mars 1968, Espagne.https://www.gettyimages.be/detail/nieuwsfoto%27s/claude-tenne-ancien-membre-de-loas-%C3%A0-ibiza-apr%C3%A8s-son-nieuwsfotos/1211556220
- Des Tombes Pélerinages : http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?rubrique1&lang=fr sur www.henri-pouillot.fr
- Tombe de Claude Tenne : https://deltas-collines.org/galerie/CLAUDETENNE/3607_G
- Le capitaine Sergent : https://tenes.info/nostalgie/SERGENTPIERRE
- Le capitaine Ysquierdo : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/IMG_6598
- Claude Piegts, https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/Claude_PIEGTS
- Le sergent Dovecar, https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/dovecar
- Le colonel Jeanpierre, chef de corps, https://tenes.info/nostalgie/JEANPIERRE
- Le lieutenant Degueldre : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/Roger_DEGUELDRE_10
Le 1er Régiment étranger de parachutistes : https://tenes.info/nostalgie/REP
- Non, rien de rien, non je ne regrette rien, paroles., https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/1er_REP_22_Avril_1962_Chant_du_d_part
- Zeralda
- https://encyclopedie-afn.org/TENNE_Claude_L%C3%A9gion_Etrang%C3%A8re
- https://tenes.info/nostalgie/REP/1er_REP_1
- https://patrianostra.forum-actif.eu/t217-zeralda-et-le-1er-rep
- La bataille d'Alger: https://tenes.info/nostalgie/1EREPBATALGER:
- La bataille des frontières : https://tenes.info/nostalgie/LABATADESFRONT1EREP
- https://tenes.info/nostalgie/REP/BTDF
- La dissolution et le départ à Sidi-Bel-Abbès : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH
Le Putsch
- Le Putsch : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH
- Les Unités putschistes : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/Les_Unit_s_du_Putsch
- Officiers putschistes : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/Les_Cne_Besineau_Estoup_Rubin_de_Cervin_Bonelli_Carrete_Coiquaud_Cattelotte_Borel_Ysquierdo
- Les officiers putschistes prisonniers : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/REP_au_FORT_de_lEST
- Ceux qui ont continué : https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/1er_REP_22_Avril_1962
Claude Tenne en prison
- photos en prison : https://deltas-collines.org/galerie/TENNERE
- organisation de la vie à Ré : http://deltas-collines.org/galerie/TENNERE/TENNE_ILPIDE
- Le lieutenant Godot : `https://tenes.info/nostalgie/1ERREPPUTSCH/Lieutenant_Daniel_GODOT
L'évasion
- Reproductions d'articles du Figaro, http://deltas-collines.org/galerie/EVADESCLUADETENNE
- http://babelouedstory.com/adimads/3985_A/3985_A.html
- Un camarade raconte les circonstances de l'évasion : http://deltas-collines.org/galerie/EVADESCLUADETENNE/Paul_STEFANINI
- "véritable récit de la suite de l'évasion" 1830-1962 Encyclopédie de l'Afrique du Nord : https://encyclopedie-afn.org/Accueil
- avis de recherche :https://deltas-collines.org/galerie/CLAUDETENNE/TENNE_CLAUDE
- la malle : https://deltas-collines.org/galerie/TENNEEVASIONRE/ILE_DE_RE_LA_CANTINE
- après 1968.
- https://www.facebook.com/photo/?fbid=2083600251955282&set=a.1853860958262547 - Informations à la fin des commentaires : "Mon seul souvenir de cet homme hors norme est que nous avons eu l'honneur de garder précieusement la malle dans laquelle il s'était évadé dans notre local de scouts qu'un ancien de cette période de l'OAS nous prêtait à l'intérieur de sa menuiserie à Bagnolet en 1973." - "Condamné à 12 ans pour question privee ...... - A 8 ans, pour avoir flingué le dealer de son fils..."
- http://dandelotmije.over-blog.com/article-claude-tenne-mon-pere-elements-du-portrait-sans-con, Claude Tenne, mon père : éléments du portrait sans concession d’un tueur de l’OAS.
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