Charles-Auguste Grivot
Charles-Auguste Grivot, né le à Châteauneuf-sur-Loire, fils de tonnelier, il fut tonnelier lui-même. Après une période de trois années sans récolte de vin, et donc sans fabrication de tonneaux, il passa un concours pour devenir agent-voyer, donc préposé à l'inspection des chemins. Par la suite, il devint agent-voyer d'arrondissement à Pithiviers. Pendant les grandes chaleurs de l'été 1856, il marcha longtemps dans la plaine de Beauce et rentra malade ; Ii mourut d'une fièvre inflammatoire deux jours plus tard, le 4 août.
Naissance |
Châteauneuf-sur-Loire, ![]() |
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Décès |
(à 42 ans) Pithiviers, ![]() |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |

De son vivant, il publie de nombreux poèmes, notamment sous le pseudonyme de Paul Germigny, du nom d'un village voisin où se dresse un oratoire carolingien. Poète bucolique, il se méfie des « socialistes », comme dans ses poèmes : Moïse et le communisme, André le phalanstérien. Il a des liens avec le poète Pierre-Jean de Béranger qui lui adresse une lettre élogieuse. Son inspiration court les légendes mais aussi le quotidien : en particulier, il écrit un poème sur l'inondation historique de la Loire en 1846, qu'il met en vente au profit des victimes des inondations. Il est également l'auteur d'une légende en vers sur la Foire aux châts et la construction du pont sur la Loire de Châteauneuf-sur-Loire[1]. Sur la place du Port, la colonne des Mariniers porte quatre de ses vers :
À l'envi redoublez l'ardeur qui vous anime
Aux flots ne laissez point s'il se peut de victime
Ce succès obtenu demain on l'oubliera
Mais un beau souvenir longtemps vous le dira.
Poésie
- Une lyre à l'atelier, Paul Germigny, Charpentier, 1843
- L'inondation du val de la Loire (signé Paul Germigny ouvrier-tonnelier, 1846)[2]
- Poésies (Gatineau, libraire-éditeur, posthume, 1857)