Boulevard Berthier

Le boulevard Berthier est un boulevard du 17e arrondissement de Paris. C'est une partie des boulevards des Maréchaux.

17e arrt
Boulevard Berthier
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Le boulevard Berthier vu depuis l'avenue de Villiers.
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Situation
Arrondissement 17e
Quartier Batignolles
Épinettes
Plaine-de-Monceaux
Début 187, avenue de Clichy et 1, avenue de la Porte-de-Clichy
Fin 140, avenue de Villiers et 4, place Stuart-Merrill
Morphologie
Longueur 1 750 m
Largeur 37 m0,60 m0,40 m
Historique
Dénomination 2 mars 1864
Ancien nom Rue Militaire
Géocodification
Ville de Paris 0918
DGI 0913
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Boulevard Berthier
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Boulevard Berthier
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Situation et accès

Le boulevard part de l'avenue de Clichy et arrive à l'avenue de Villiers, où il laisse la place au boulevard Gouvion-Saint-Cyr. Il a une longueur de 1 750 mètres pour une largeur de :

Le boulevard Berthier est accessible par la ligne de bus de Petite Ceinture et par la ligne 3b du tramway mais également par les lignes de métro 3, 13 et 14 par les stations de métro Porte de Champerret et Porte de Clichy et la ligne C du RER par la gare de la Porte de Clichy.

Origine du nom

La voie tient son nom de Louis Alexandre Berthier (1753-1815), prince de Neufchâtel puis de Wagram, maréchal de France.

Historique

Le boulevard Bertier fait partie de la ceinture de boulevards créée à partir de 1861 le long de l'enceinte de Thiers, à la place de la rue Militaire. Il prend son nom actuel en 1864.

Une partie de la voie délimite la ZAC Clichy-Batignolles[1]

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Hôtel particulier au no 23 ter.

De nombreux artistes renommés sont venus s'installer à la fin du XIXe siècle le long de ce boulevard, tranquille à l'époque. Les peintres y trouvaient une lumière constante du côté des numéros impairs, exposé au nord. On y trouve également d'autres bâtiments culturels ou éducatifs.

John Singer Sargent dans son atelier au 41, boulevard Berthier en 1884. Photographie attribuée à Adolphe Giraudon.
  • No 43 : une plaque commémorative évoque la dernière demeure de l'écrivain Georges Rodenbach, auteur de Bruges-la-Morte.
  • No 47 : les photographes Lucien Lorelle (1894-1968) et son beau-frère Marcel Amson (1905-1985) y ouvrirent leur studio de photographie en 1927[7].
Façade du no 51 (arrière du bâtiment au no 32 rue Eugène-Flachat.
  • No 51 (et 32, rue Eugène-Flachat) : maison Dumas de style Art nouveau construite par l'architecte Paul Sédille.
  • no 61 : atelier du peintre Georges-Antoine Rochegrosse[réf. nécessaire].
  • No 61 : domicile de Preston Sturges (Chicago, 1898 – New York, 1959), scénariste, réalisateur, producteur et acteur américain[réf. nécessaire].
  • No 63 : maison acquise par Gaëtan Lo Méo (1902-1992)[8], pour y installer dans l'atelier d'artiste, sa belle-mère la peintre et sculptrice Marie-Renée Ucciani (1883-1963)[réf. nécessaire].
  • No 63 : François-Bernard et Édith Huyghe y demeurent chez leur amie Nancy Bonnin Lo Méo (écrivain)[9],[10],[11],[12],[13].
  • No 65 : demeure de l'actrice et chanteuse Colette Deréal[réf. nécessaire].
  • No 65 : domicile du réalisateur de cinéma Jean-Charles Cuttoli[réf. nécessaire].
  • No 71 : siège de la société de production cinématographique de Roland Urban « Les Films du jaguar », qui tourna sur place le film Les Malheurs d'Octavie.
  • No 76 : groupe scolaire construit en 1938 par les architectes Alexis Dresse et Léon Oudin[réf. nécessaire].
  • No 95 : ambassade de Moldavie en France.
  • No 112 : école construite en 1939 par l'architecte Pierre Fournier (1894-1958)[14].
  • Nos 134-142 : immeubles à loyer moyen (ILM) construits entre 1931 et 1934 par les architectes Joseph Bassompierre (1871-1950), Paul de Rutté (1871-1943) et Paul Sirvin (1891-1977)[15].
  • Nos 174-176 : immeubles de logement de la fondation Alexandre et Julie Weill construits en 1952 par l'architecte Auguste Perret[16].

Notes et références

  1. Le projet Clichy-Batignolles
  2. Alain Lemoine et Rodolphe Trouilleux, Des Ternes aux Batignolles. Promenade historique dans le 17e arrondissement, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1986 (ISBN 2-905118-04-0), p. 164-165.
  3. Éric Lapierre, Guide de l'architecture Paris 1900-2008, no 32, Paris, Éditions du Pavillon de l'Arsenal, 2008 (ISBN 2354870035).
  4. « Cinéma Le Berthier », sur Salles-cinema.com.
  5. « Sargent, John Singer (1856-1925)  » sur usembassy.gov.
  6. [PDF] « Boldini. Les plaisirs et les jours », p. 7, sur parismusees.paris.fr.
  7. « Campagne publicitaire pour la Croix-Rouge », www.museedelaphoto.fr.
  8. Les Modes - Gaëtan Lo Méo (gallica.bnf.fr)[réf. incomplète].
  9. Poitou, Charentes et Vendée, Nancy Lo Méo (pseudo Ogam Bonnin), 1993, coll. Hommes et traditions populaires, 192 pages (catalogue.bnf.fr) « https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36687740r.public ».
  10. Poitou, Charentes et Vendée, Nancy Lo Méo (pseudo Ogam Bonnin), 1993, coll. Hommes et traditions populaires, 192 pages (catalogue.bpi.fr), Centre Pompidou « https://catalogue.bpi.fr/en/document/ark:/34201/nptfl0000249094?searchToken=e72476fb768a706e45159168ec62505ac9c15872 ».
  11. Anjou-Maine-Touraine, signature Nancy Bonnin-Lo Méo (1996), coll. Hommes et traditions populaires, 240 pages, (gallica.bnf.fr) « https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33256259.texteImage ».
  12. Anjou-Maine-Touraine, signature Nancy Bonnin-Lo Méo (1996), coll. Hommes et traditions populaires (data.bnf.fr), « https://data.bnf.fr/fr/13547863/nancy_bonnin-lo_meo/ ».
  13. Anjou-Maine-Touraine, signature Nancy Bonnin-Lo Méo (1996), coll. Hommes et traditions populaires (catalogue.bnf.fr), « https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb370861074 ».
  14. Éric Lapierre, op. cit., no 529.
  15. Éric Lapierre, op. cit., no 431.
  16. Éric Lapierre, op. cit., no 562.

Articles connexes

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