Alphonse de Callac

Alphonse Clément Adolphe Moraud, comte de Callac, né le à Sixt-sur-Aff et décédé le à Paris, est un haut fonctionnaire et homme politique français. Il est élu sénateur d'Ille-et-Vilaine le .

Alphonse Moraud de Callac
Fonctions
Sénateur d'Ille-et-Vilaine
-
Conseiller général d'Ille-et-Vilaine
-
Préfet du Lot
Maire de Sixt-sur-Aff
-
Préfet d'Ille-et-Vilaine
-
Préfet de la Côte-d'Or
-
Préfet de la Nièvre
-
Sous-préfet de Morlaix
à partir de
Sous-préfet d'Yvetot
à partir de
Sous-préfet de Castelsarrasin
à partir de
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Propriétaire de
Château de la Haye du Déron (d)
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/157/3)[1]

Biographie

Alphonse Clément Adolphe Moraud de Callac est le fils de Clément François Moraud, comte de Callac, et de Yolande Thérèse Rosalie de Goulaine.

Il épouse successivement Zoélie Barrault en 1853, Louise Ginguené (petite-fille de Pierre-Louis Ginguené) en 1855[2], Marie Esther Junilla Leroy-Beaulieu (fille de Pierre Leroy-Beaulieu) en 1857 et Alexandrine de Drée (petite-fille d'Étienne-Gilbert de Drée) en 1864.

Après un doctorat en droit, il entre dans l'administration. L'Empire le nomme préfet de la Nièvre en , fonction qu'il occupe jusqu'en . Il est par la suite préfet d'Ille-et-Vilaine de 1869 à 1870, puis de l'Eure et du Lot du au .

Conseiller général et maire de Sixt-sur-Aff, Alphonse de Callac est élu pour un premier mandat de sénateur le avec 606 voix (1,153 votants), contre M. Brune, républicain, qui réunit 549 suffrages.

Membre de la droite, Alphonse de Callac se prononce lors de la dernière session contre le rétablissement du scrutin uninominal (), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse (), contre la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'État (, affaire du général Boulanger).

Il meurt de façon subite le à Paris, à l'âge de 72 ans.

Alphonse de Callac est officier de la Légion d'honneur.

Mandats électoraux

Sources

  • « Alphonse de Callac », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • « Alphonse de Callac », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
  • Généalogie des familles Guinguené de Callac, Le Beschu de la Raslais, de Couessin, Bes de Berc par Charles GISBERT de CALLAC, 1998

Notes et références

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1409 »
  2. La famille de Callac tombée en quenouille verra son nom relevé dans les années 1950 au profit de la famille Ginguené

Lien externe

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